Les stands ont été pris d'assaut par des centaines d'universitaires et de diplômés des écoles supérieures, en quête d'emploi auprès des 25 entreprises et écoles présentes au salon. L'espace accueil, aménagé pour l'orientation des visiteurs, n'a pu contenir les flux incessants. Venus déposer leur CV avec l'espoir de décrocher un emploi, ils semblent résolus à entreprendre toutes les démarches possibles pour obtenir soit un poste d'emploi ou un stage de performance dans l'une des écoles ou entreprises présentes. C'est aussi l'objectif des organisateurs. Ils estiment que si la précédente édition avait permis de placer 2.000 demandeurs d'emploi, celle de 2013 en fera de même, si ce n'est pas plus. De même pour le nombre de visiteurs. Dr Ali Belkhiri, commissaire du salon, table sur plus de 25.000 visiteurs. « Toutes les conditions sont réunies pour faciliter la tâche aux jeunes universitaires demandeurs d'emploi », indique-t-il en notant que ce carrefour des compétences est organisé au profit des entreprises, des écoles et organismes de formation, des diplômés et des porteurs de projets de création d'entreprises. Les organisateurs ont tout prévu pour mettre en contact direct les entreprises à la recherche de compétences et de diplômés. Ces derniers devraient être guidés dans le choix de leur carrière ou dans la préparation à la création de leurs propres entreprises. Et ce à travers la mise en place d'un cycle de conférences thématiques et d'ateliers pour la rédaction de CV, de lettres de motivation et la préparation à l'entretien d'embauche. Selon le Dr Ali Belkhiri, les jeunes universitaires doivent comprendre que le salon n'est pas une agence de recrutement et ou une boîte aux lettres. « C'est un espace et une opportunité pour promouvoir le travail de proximité et le contact direct entre l'universitaire et l'entrepreneur », observe-t-il. Il appelle, à cet effet, les visiteurs à ne pas se contenter de déposer leur CV. « L'idéal pour ces jeunes fraîchement diplômés, serait de prendre le temps nécessaire pour discuter avec les entreprises ou organismes de formation », souligne-t-il, espérant voir à l'avenir une implication plus active du ministère du Travail et des entreprises publiques. La spécificité de cette édition consiste en la promotion des nouveaux métiers introduits par les technologies de l'information et de la communication et en l'implication des APC dans la création de locaux pour résorber le chômage. Pour le représentant de la société de produits électronique, Samha, les jeunes diplômés ont besoin de tels espaces pour s'exprimer et sensibiliser les autorités locales au problème du chômage.