(entraîneur de l'équipe nationale militaire de Boxe) En prévision des différentes échéances, dont les Jeux Panarabes militaires prévus du 10 au 20 octobre en Syrie, les Jeux africains à Abuja en décembre, le championnat d'Afrique militaire et le Championnat du monde Peut-on connaître votre programme en prévision de ce joutes ? Nous entamerons le 1er août prochain un stage bloqué et ce, jusqu'au 15 du même mois, au CNEPS de Ben Aknoun. Quatorze boxeurs sont retenus. Nous aurons, par la suite, un déplacement en Tunisie pour un autre regroupement du 20 août au 5 septembre. Nous aurons au menu deux galas. Nous aurons à prendre part à un autre challenge international à Cuba. Dans la même période des Jeux Panarabes, le Championnat du monde militaire aura lieu aux USA. Si nous participons, nous engagerons nos deux meilleurs pugilistes. Est-ce que vous avez renforcé vos effectifs ? Nous avons fait appel à trois nouveaux. La Fédération algérienne de boxe a sélectionné 4 pugilistes militaires dans l'équipe nationale civile. Ils participeront à une compétition internationale à Groznyï (Russie) du 18 au 25 août. La boxe algérienne a régressé ces dernières années, ce qui a limité ses performances aux niveaux régional et continental. Où réside le problème ? C'est une question de stabilité au niveau de l'encadrement technique. Après notre départ, il y a eu des coaches qui ont travaillé une année, au maximum une année et demie. Ce qui n'a pas permis d'assurer une relève aux champions formés dans les années 80 et 90. Je vous donne l'exemple de l'EN civile où l'entraîneur de cette dernière n'a été installé que dernièrement. Votre nom est lié aux exploits réalisés par des puncheurs de renommée, tels que le regretté Hocine Soltani, Ahmed Dine, Mohamed Benguesmia et bien d'autres. Est-ce que vous estimez que la génération actuelle est capable de replacer l'Algérie dans le rang des médaillés olympiques ? Nous avons des capacités humaines et des moyens pour travailler. Néanmoins pour 2012, je ne vois pas qui pourrait rivaliser avec les puissances de la boxe olympique. A 20 mois des JO, nous accusons un énorme retard dans la préparation. Il y a eu un renouvellemnt de l'équipe après les JO de Pékin 2008. Donc, il sera très difficile de se distinguer à Londres. Il faut penser à 2016, puisque la plupart des sélectionnés font leurs premiers pas en senior. Optimiste pour un retour en force de la boxe algérienne ? Oui, bien sûr. Toutefois, nous devons imposer notre suprématie aux niveaux arabe et africain avant de viser plus haut. Cette année, notre but est la première place en Syrie. La concurrence sera rude dans les Jeux Panarabes avec le pays hôte. Pour le championnat du monde et les autres rendez-vous, nous tâcherons de revenir avec des médailles.