Les participants au séminaire sur la communication institutionnelle ont insisté, hier à Alger, sur l'importance d'adopter une stratégie de communication « adaptée, coordonnée et organisée » pour parer notamment à toute éventuelle rumeur ou intox et éviter ainsi tout mouvement de panique. Les participants ont, au terme des travaux du séminaire « La communication institutionnelle : état des lieux et prospectives », organisé par le ministère de la Communication, insisté sur la nécessité de la mise en place d'un dispositif de communication, notamment en temps de crise de manière « systématique, ordonnée et rationnelle », sur la base d'une stratégie « adaptée ». Ils ont ajouté qu'une réponse à la pression, notamment des médias, doit être immédiatement donnée, en mettant à la disposition des professionnels des médias des informations les plus complètes possibles afin d'éviter toute éventuelle manipulation, intox ou rumeur. Le message destiné ainsi aux médias, ont-ils souligné, doit être « clair et précis » pour qu'une réponse soit aussitôt donnée à l'opinion publique afin d'éviter « tout mouvement de panique et de psychose collective », en anticipant sur les attentes de la société, en les alimentant régulièrement en informations. Pour favoriser la « bonne » communication institutionnelle, les participants ont recommandé de « multiplier et de diversifier les espaces d'interaction avec les médias et les citoyens » afin de maintenir les relations de « confiance » avec toutes les catégories sociales et professionnelles de l'opinion publique. Les participants ont également mis en avant l'importance de pérenniser l'action de communication institutionnelle et de déployer tous les moyens humains et matériels pour arriver à une communication « cohérente ».