Le championnat d'Afrique de power lifting (force athlétique) sera organisé à Bou Ismaïl. La compétition, prévue initialement le mois de juin dernier à Bejaia, a été reportée par la Confédération africaine au mois d'octobre (du 5 au 7), pour augmenter le nombre des pays participants. Le report a poussé la ville de Bejaia à se désister. En prévision de ce tournoi continental, l'équipe nationale reprendra les stages bloqués à partir de septembre. Contacté par nos soins, le sélectionneur national Messaouer Sid Ahmed a précisé que ses poulains sont en préparation permanente. « L'athlète est en activité pendant toute l'année. Les sélectionnés étaient engagés dans le championnat d'Algérie. Nous avons effectué un un regroupement de deux semaines le mois de mai passé. En sus, nous avons programmé des stages bloqués juste après le ramadan », déclare-t-il. Concernant la place de l'Algérie aux niveaux africain, arabe et mondial, notre interlocuteur dira : « Nous appréhenderons la manifestation dans la peau d'un favori. Nous sommes champions en titre en individuel et par équipes. Je pense que nous avons les potentialités humaines pour garder le sacre », avant de renchérir : « Dix éléments seront retenus dans chaque catégorie (junior, senior, vétéran). Nous nous attendons à une rude concurrence, notamment de l'Afrique du Sud et de la Libye. De toute façon, la nouvelle programmation nous arrange, puisque ce sera une étape préparatoire pour le mondial. Ce dernier sera organisé du 7 au 13 novembre 2010 en Afrique du Sud. En 2009 à New Delhi en Inde, nous nous sommes classés à la 10e place sur 40 pays. Nous avons récolté trois médailles, dont une en or, une en argent et une en bronze ». Par ailleurs, Kebbab Saber, un des éléments de la sélection nationale, s'est dit confiant pour une confirmation de la suprématie algérienne en Afrique. « Nous nous entraînons en cette période le plus normalement du monde. Nous aurons une phase préparatoire chargée à un mois du coup d'envoi du championnat d'Afrique. L'essentiel c'est de monter sur la plus haute marche du podium ». A 33 ans, l'athlète assure qu'il ne se contentera pas de faire de la figuration. « Je vais me préparer comme il se doit pour enrichir mon palmarès avec le titre de champion d'Afrique. J'ai assez d'expérience et de punch pour atteindre cet objectif ». A signaler que la discipline se distingue de l'haltérophilie par ses mouvements. Flexion sur jambes qui consiste à descendre en position accroupie (jusqu'à ce que les cuisses soient au-dessous de l'horizontale) et à se relever une barre reposant sur l'arrière des épaules. Développé couché, ou l'athlète est en position allongée. Il tient la barre, bras tendus au-dessus de la poitrine, l'amène au contact de la poitrine et la relève (après une pause d'une ou de deux secondes). Pour le soulevé de terre, le compétiteur saisit la barre au sol et la soulève jusqu'à ce qu'il soit complètement debout, la barre restant au niveau des hanches.