Le premier Atlas solaire algérien sera publié avant la fin de l'année en cours. Cet Atlas de données radiométriques permettra d'identifier les zones habilitées à recevoir des systèmes de production d'énergies renouvelables. Les données radiométriques sont des calculs complexes sur l'irradiation dans différents points du pays. Ces calculs permettent de choisir la technologie propice à cette production d'énergie et de dimensionner le système en déterminant la taille des panneaux solaires à installer. C'est en fait une carte de potentiel de production d'énergie. Hormis cette carte, il existe plusieurs autres réalisées par satellites où les régions à forts potentiels sont identifiées. Il s'agit, entre-autres, de Hassi R'mel, Adrar et Béchar. Pour réaliser ce travail, les données de base sont distribuées par l'Office national de météorologie (ONM). Elles sont très coûteuses. L'ONM vend ces données au CDER. Par ailleurs, un Atlas éolien algérien est également prévu, a annoncé le directeur du CDER, Nourreddine Yassaa, en marge de la cérémonie de la célébration du solstice d'été 2013.