Ainsi, au-delà du bla-bla habituel des commis de l'Etat, il a surtout été fait part, pour ce qui est des opérations projetées d'ici à 2017, tous secteurs confondus, de 34 projets d'assainissement pour un coût estimatif de 341 millions de centimes, de la réhabilitation et la création de 50 espaces verts, 7 jardins publics dont un espace botanique au niveau de l'ancien cimetière chrétien sur 7 hectares, de 9000 points lumineux. D'autre part, 12 sites sont concernés par une grande opération d'amélioration urbaine dont le réaménagement de l'esplanade de Sidi M'hamed, dont les travaux viennent d'être lancés, la restauration et l'extension du théâtre de verdure pour 160 millions de centimes, la rénovation de la bibliothèque d'Oran, localisée dans l'ex-cathédrale, le réaménagement du conservatoire municipal et de quelques salles de cinéma. Dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, la commune d'Oran table sur le relogement de près de 3400 familles d'ici 2017. Mais grande ombre dans le tableau de la commune, le directeur de l'administration locale a reproché à la commune d'Oran sa mauvaise gestion des subventions du fonds de wilaya qui lui sont accordées, puisque, selon les chiffres qu'il a donnés, sur les 80 milliards de centimes qui lui ont été alloués durant 2011-2013, aucune opération, sur un total de 40, n'a été clôturée à ce jour. Le DAL a, en outre, demandé à cette commune, considérée comme l'une des plus dépensières à l'échelle nationale, de serrer la ceinture en réduisant sa lourde facture de fonctionnement, précisant que 90 % du budget communal, qui tourne autour de 37 milliards de centimes/an est consacré aux dépenses salariales. Ce qui est intolérable, selon ce responsable. Le projet de plan communal présenté peut être amélioré car il est au stade de la proposition, mais rien ne nous empêche de « lever » et de faire en sorte que les projets soient assortis à l'image de cette ville. Les préoccupations des citoyens de la wilaya tournent autour de thèmes connus : qualité de vie, espaces de rencontres et d'échanges, assurer les besoins légitimes des populations en matière de santé, d'enseignement, de loisirs, d'habitat, de routes... Dans tous ces domaines, Oran semble accuser de sérieux retards, tant ses besoins sont immenses et doivent être listés pour être transformés en projets à réaliser.