• L'Université comptera 230.556 nouveaux inscrits. 230.556 nouveaux bacheliers (soit 97% des 240.062 de l'ensemble des effectifs) ont procédé aux inscriptions définitives, ouvertes le 29 juillet et achevées vendredi dernier. Par ailleurs, 6987 promus ne se sont pas inscrits. « Parmi ces 3% restants, il y a certes des candidats ayant refait le Bac ou opté pour d'autres établissements de formation autres que ceux relevant de l'Enseignement supérieur. Il y a aussi des cas de force majeure. Ces derniers seront traités au cas par cas par les conférences régionales à partir du 15 septembre prochain». Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Rachid Haraoubia, l'a déclaré, hier, lors d'une conférence de presse consacrée aux résultats de l'opération d'orientation des nouveaux bacheliers. Le ministre a, d'emblée, démenti les chiffres rapportés par certains titres nationaux, selon lesquels le nombre de recours serait de l'ordre de 130.000. A cet effet, il a tenu à préciser que sur les 9836 cas ayant droit au recours, 200 nouveaux bacheliers ont accepté leur affectation initiale, alors que pour les 9600 restants, le ministre rappelle qu'ils ont été orientés vers d'autres filières en fonction de leur moyenne au Bac et les capacités d'accueil des établissements désignés. Selon les dernières données, 96% des bacheliers sont satisfaits de leurs affectations. Ce qui confirme, selon M. Haraoubia, que le traitement électronique des données, depuis le début des pré- inscriptions universitaires jusqu'à la fin de l'opération s'est déroulé comme prévu au sein de l'ENSI. Le ministre rappelle que cette session enregistre le plus important taux de satisfaction en termes de choix de filières. Il attribue cette amélioration au nombre de mentions obtenues. « Le traitement on line a répondu favorablement à 113.959 nouveaux bacheliers en leur accordant leur premier choix alors que 201.793 autres ont été orientés vers l'un de leurs cinq premiers choix. Le nombre de candidatures en sciences médicales s'est élevé cette année à 68.912 demandes et 74.402 en classes préparatoires, soit 143.314 demandes pour les deux filières, alors que l'offre s'est limitée à 13.111 places pédagogiques, soit 8601 pour les sciences médicales et 4501 pour les classes préparatoires. Le ministre a souligné que chaque bachelier a eu l'affectation que lui permet sa moyenne. Quant à l'affectation des candidats en dehors de leurs wilayas respectives, à l'exemple des bacheliers inscrits en classes préparatoires Sciences et Techniques, affectés à l'école de Tlemcen, le ministre a tenu à préciser qu'une classe préparatoire similaire est ouverte à Alger mais ne pouvant accueillir que 262 étudiants et ce, par ordre de mérite. «Cette filière compte 1043 candidatures, les meilleurs ont été affectés à la classe préparatoire « Sciences et Techniques » d'Alger, alors que les 781 restants poursuivront leurs études à l'école de Tlemcen. RÉCEPTION DE 120.000 PLACES PÉDAGOGIQUES Quel que soit le flux des nouveaux inscrits, l'infrastructure existante est en mesure de prendre tous les nouveaux inscrits aussi bien en termes de places pédagogiques que sur le plan hébergement, transport et restauration. Selon M. Haraoubia, les réalisations au titre des deux derniers quinquennats permettent à l'université algérienne de contenir tous les effectifs. Il est prévu la réception à la prochaine rentrée universitaire de 120.000 places pédagogiques. Elles s'ajouteront à celles des 186.000 diplômés sortants. De même pour l'hébergement. 85.000 nouveaux lits seront prochainement réceptionnés. AUCUNE RESTRICTION À L'ENCONTRE DES ENSEIGNANTS Au sujet de la circulaire obligeant les enseignants universitaires à signaler leur absence, pour participer aux rencontres ou colloques internationaux à l'étranger, le ministre a tenu à affirmer que le document n'évoque à aucun moment le mot restriction. «Nous avons demandé aux enseignants une autorisation d'absence de leurs institutions respectives. L'objectif étant de prévoir un remplacement en cas d'absence pour ne pas laisser les étudiants livrés à eux-mêmes», a souligné le ministre. Pour rappel, le ministère de l'Enseignement supérieur a promulgué en juin dernier une circulaire conditionnée par une autorisation la participation des enseignants universitaires aux congrès à l'étranger et ce, suite aux deux incidents survenus impliquant des enseignants universitaires. M. Haraoubia a souligné que la décision a été prise pour protéger les enseignants contre tout abus. N'ayant aucune intention d'interdire notre élite à participer aux congrès à l'étranger, le ministre a souligné que 80% de l'enveloppe financière consacrée à la prise en charge de la participation des Algériens aux séminaires à l'étranger profitent aux enseignants universitaires.