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Rwanda : Le pays des mille collines renaîtra-t-il de ses cendres ?
Publié dans Horizons le 08 - 08 - 2010

Déchirés par les conflits et les crises internes entres tutsi, Hutu et Twa, les Rwandais désigneront, aujourd'hui, le successeur du président sortant Paul Kagame, personnage emblématique de la fin du génocide de 1994. Ainsi, plus 5,2 millions de Rwandais sont appelés à élire un nouveau président pour les sept prochaines années. La commission électorale du Rwanda parachevait, hier, les derniers préparatifs de cette élection présidentielle. Quelque 1.394 observateurs ont été déployés dans le pays, dont 214 de l'Union africaine ou du Commonwealth. Les électeurs devront choisir entre quatre candidats, dont le président sortant Kagame, donné comme favori de cette seconde élection post-génocide. Samedi, lors d'un dernier meeting à la périphérie de Kigali, plusieurs dizaines de milliers de personnes favorables à son maintien ont accueilli avec ferveur le président-candidat. Tout au long de sa campagne électorale, le dirigent du Front patriotique du Rwanda, au pouvoir depuis 1994 (FPR-ex-rébellion tutsi), a promis de « poursuivre la bataille pour le développement et la paix ». Depuis son ascension à la tête du « pays aux mille collines », Kagame dirige le Rwanda d'une main ferme.
A l'approche de cette élection présidentielle, les signes de tension se sont multipliés . Kigali a été le théâtre, de février à mai, d'une série d'attentats à la grenade, des « actes de déstabilisation » attribués par les autorités à l'opposition en exil. Des fractures sont apparues aussi au sein de l'élite tutsie. Plusieurs officiers de haut rang ont été arrêtés, et l'exil de personnalités clés du FPR s'est accéléré à travers notamment la fuite de l'ancien chef d'état-major de l'armée, Kayumba Nyamwasa, victime le 19 juin, en Afrique du Sud, d'une tentative d'assassinat. De leur exil, ces premiers combattants du FPR, jadis très proches du président sortant, n'hésitent plus à appeler les Rwandais à « se soulever contre le dictateur ».
Le même discours est tenu par les Hutus des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Basé à l'est de la RD Congo, le FDLR a appelé au rejet de « cette mascarade électorale qui consacre le déni des droits fondamentaux ». Il impute à Kagame « l'assassinat de journalistes indépendants, l'emprisonnement et l'assignation à résidence surveillée des opposants politiques candidats à la présidentielle, l'emprisonnement d'avocats, la tentative d'assassinat d'anciens dignitaires du régime qui ont fui la tyrannie du FPR ». Les ONG déplorent également la « répression persistante des droits civils et politiques ». Des observateurs s'inquiètent, en outre, d'une réconciliation de façade, alors que la question ethnique persiste.
Vendredi, Amnesty International a exhorté les bailleurs de fonds du Rwanda à dénoncer « la répression pré-électorale » dans le pays. « Aucun pays ne devrait être témoin silencieux de cette répression pré-électorale », écrit dans un communiqué l'organisation, ajoutant qu'« au cours des derniers mois, tueries, arrestations et fermeture de journaux et de radios ont renforcé un climat de peur ». Amnesty a critiqué, en outre, les autorités rwandaises l'utilisation «des lois vagues», notamment celle sur la répression de l'idéologie du génocide « pour réduire au silence » l'opposition. Le Rwanda renaîtra-t-il de ses cendres ?


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