Déroutante la réaction des Européens. Concernés par les aveux de l'informaticien-espion de la CIA-NSA relatifs à leur mise sur écoute par les Américains, ils s'empressent d'interdire le survol de leur territoire de l'avion du président bolivien Moralès au prétexte que le « cafteur » s'y serait réfugié. Pourtant, la réaction logique aurait été d'accorder l'asile politique à celui qui leur a permis de savoir qu'ils étaient victimes d'espionnage. Au lieu de cela, l'Europe, du moins une partie, viole le droit international et crée un incident diplomatique pour livrer Snowden aux USA. Après avoir subi les Grandes oreilles US, l'Europe a-t-elle eu peur de se faire tirer les oreilles ? De vrais « béni ouie-oui », ces Européens.