Sur place, le Centre national de formation professionnelle pour handicapés physiques de Khemisti, wilaya de Tipaza, a proposé le guide des offres de formation et de perfectionnement. Selon M. Lakhdar Ben Kara, formateur au niveau de cette structure, les actions de formation projetées, permettent de développer et d'améliorer les compétences. « Les actions de formation portent sur plusieurs domaines de courte durée visant l'adaptation et l'évolution technique et technologique », a-t-il précisé. Il a aussi annoncé que les inscriptions seront entamées le mois de septembre prochain avec l'introduction pour l'exercice 2013/2014 de nouvelles filières spécialisées dont moniteurs de réadaptation professionnelle, communication et apprentissage, techniques éducatives et thérapeutiques qui nécessitent l'obtention du baccalauréat. « Le lauréat passera un concours dans le domaine du travail social et c'est en fonction de ses résultats qu'il sera retenu pour finir un cursus de 24 à 38 mois avec stage pratique inclus », a-t-il expliqué. Après quoi, dira-t-il, son rôle sera d'assurer l'animation et l'organisation des différents apprentissages avec des techniques appropriées et adaptées en faveur des personnes aux besoins spécifiques. Moniteur de réadaptation professionnelle est un travail social qui nécessite l'intervention auprès des jeunes et adultes handicapés ou en situation de dépendance dont le but est de les aider à retrouver leur autonomie. Pour encourager les bacheliers à s'intéresser aux métiers du social, le même responsable a souligné que 958 formateurs spécialisés ont été formés en 2012 dans le cadre du programme recyclage et perfectionnement. Pour sa part, Samia Hadjadj, psychologue au CNFPH de Constantine, a indiqué que « tout a été mobilisé pour une meilleure orientation des bacheliers ». Dans son stand, des dépliants, des revues et des affiches adressées aux étudiants ont été installées. « La participation est toutefois timide puisque le salon est intervenu au moment où les résultats du baccalauréat ont été affichés », dira-t-elle. « Rien n'est encore perdu puisque des annonces et des spots publicitaires sont à l'ordre du jour pour sensibiliser et attirer les étudiants à découvrir les métiers du social à compter de la prochaine rentrée sociale », a-t-elle optimisé. Selon Samia, la nouveauté, cette année, c'est l'exigence de l'obtention du baccalauréat pour s'inscrire dans les différentes filières, contrairement aux années précédentes où le niveau de « terminale » suffisait pour passer le concours. « Les étudiants qui bénéficieront d'une formation spécialisée théorique et pratique dans le domaine, bénéficieront de postes d'emplois et seront directement placés par le centre. S'ajoute à cela, dira-t-elle, l'introduction de nouvelles spécialités, à savoir auxiliaire de vie qui sera enseigné au centre spécialisé de Birkhadem, pour la prise en charge à domicile des personnes souffrantes. « Le concours sera vulgarisé par la Direction de l'action sociale (DAS) ainsi qu'à travers les différents représentants communaux », a-t-elle noté. Pour rappel, des expériences sont échangées avec le centre de formation des formateurs dans les métiers du social de Strasbourg pour le perfectionnement des étudiants ainsi que les formateurs spécialisés. Aussi, des journées portes ouvertes seront organisées à Constantine le mois de septembre prochain pour sensibiliser sur les filières et les nouveaux corps du social. A titre indicatif, 2180 éducateurs spécialisés, inspecteurs et conseillers ont été formés durant l'exercice 2012. A travers cette initiative lancée en faveur des étudiants, les différents centres spécialisés ont consacré un espace d'information, d'échange, d'expression et de concertation aux étudiants, notamment aux professionnels du secteur désirant partager leur pratique avec les futurs spécialistes du domaine du social.