Le Front pour la justice et le développement (FJD) El Adala s'estime concerné par l'élection présidentielle. « Le conseil consultatif du front a chargé le bureau exécutif d'ouvrir un débat interne devant impliquer les militants du parti, ses sympathisants et la classe politique autour de cette échéance. Il faut élargir la concertation à toutes les wilayas ». Ce sont les déclarations faites, hier, lors d'un point de presse par le président du parti, Abdellah Djaballah. Mais il n'a pas pour autant confirmé sa candidature ou non à la prochaine échéance électorale ou exclu une alliance avec certains partis de la tendance islamiste, notamment le MSP et El Nahda. « La décision de participation et le choix du candidat reviendront au conseil consultatif qui se réunira après le ramadhan », a-t-il souligné, d'où la nécessité, selon lui, d'avoir une vision claire et précise pour « consolider l'opposition et œuvrer au respect des droits et revendications des citoyens ». Selon M. Djaballah, le souci majeur du FJD consiste à trouver les moyens les plus adéquats pour faire fructifier les efforts et la coordination entre toutes les forces politiques œuvrant pour la consécration du pluralisme, comme prélude à un réel changement démocratique. Et comme seule alternative pour faire face aux menaces auxquelles fait face le pays. Il se réfère à l'occasion, à la spirale de vilolence qui s'abat sur l'Egypte. « Un complot concocté par les forces occidentales avec la complicité des laïcs et des radicaux. La destitution du président Morsi est un coup d'Etat par excellence », s'est-il indigné. Pour le partiEl Adala, aucun pays n'est à l'abri de l'emprise occidentale. « La menace est réelle, d'où l'intérêt de s'immuniser contre toute tentative, à commencer par la prise en charge des revendications des citoyens, le respect de leurs droits et la rupture avec le statu quo ».