L'assassinat d'un chef de l'Armée syrienne libre (ASL) par des islamistes liés à al Qaïda constitue une déclaration de guerre, a déclaré, hier, un commandant de l'ASL, composante de la rébellion syrienne. Kamal Hamami, plus connu sous son nom de guerre d'Abou Bassel al Ladkani, a été tué, jeudi, dans le grand port syrien de Lattaquié par des islamistes du groupe « Etat islamique en Irak et au Levant » (EIIL). « Nous allons les balayer », a déclaré un commandant de l'ASL. « Nous n'allons pas les laisser s'en sortir comme cela, vu qu'ils veulent nous prendre pour cible ». D'après ce commandant, les militants liés à al Qaïda ont affirmé qu'il n'y avait « pas de place » pour l'ASL dans la région. Des responsables de l'opposition à Bachar al Assad ont précisé que Kamal Hamami participait à une réunion avec des militants de l'EIIL lorsque ceux-ci l'ont tué. L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG proche de l'opposition, fait état de heurts de plus en plus fréquents depuis plusieurs semaines entre l'ASL à l'EIIL.