Le décor est pratiquement le même dans tous les espaces aménagés à l'occasion. Moyens matériels et humains importants inutilement déployés étant donné le nombre insignifiant de nouveaux bacheliers venus confirmer leur préinscription, contrairement à ceux ayant préféré le faire chez eux ou dans les cybercafés. A cela s'ajoute, selon les encadreurs, le faible taux de réussite au bac. L'équipe mobilisée au niveau de l'université des sciences humaines et sociales, lettres et langues (Bouzaréah) n'a enregistré, durant la phase des préinscriptions (7-14 juillet), que 300 opérations. Un nombre dérisoire par rapport aux précédentes sessions. Celui de la confirmation le sera également. Pourtant, il s'agit de la plus importante étape du processus d'inscription. Les responsables de tous les centres de préinscription insistent sur cette phase, « mais qui reste malgré tous nos efforts un détail anodin pour la majorité des lauréats », regrette un ingénieur informaticien chargé de l'orientation des nouveaux bacheliers au centre d'inscription à l'université de Bouzaréah. Selon le chargé de l'information et de l'orientation, Youssef Hamri, bon nombre de nouveaux bacheliers ont procédé, hier, dès l'ouverture de l'étape de confirmation, à l'annulation et la modification de leur choix. « Grâce à l'aide des encadreurs pédagogiques, ils ont pu opter pour la filière qui répond aux critères définis dans la circulaire ministérielle », a-t-il relevé, jugeant que l'incompréhension du contenu du guide de l'étudiant, qui définit les critères et modalités des inscriptions, risque d'induire le nouveau bachelier en erreur. Des centaines de cas d'inadvertance ont d'ailleurs été relevés. Même constat relevé auprès des encadreurs pédagogiques mobilisés à l'université des sciences de l'information et de la communication. La nouveauté pour la prochaine année universitaire consiste en l'institution, à partir de la troisième année, après deux années de tronc commun, d'une nouvelle spécialité : la communication institutionnelle. L'annonce a d'ailleurs suscité l'intérêt des lauréats ayant eu une bonne moyenne leur ouvrant droit à cette formation supérieure. Pour le moment, les capacités d'accueil de cette institution se limitent à 1.200 places pédagogiques, alors que les postulants sont beaucoup plus nombreux. Le traitement électronique des fiches de vœux et l'affectation des nouveaux bacheliers feront certainement de nombreux déçus.