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« La multiplicité des séismes n'est pas un indicateur d'un bouleversement particulier »
Mohamed Hamdache, chercheur au CRAAG
Publié dans Horizons le 17 - 07 - 2013

Chercheur au CRAAG (Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique), Mohamed Hamdache, estime que le séisme de magnitude de 5,1 degrés sur l'échelle de Richter qui a eu lieu à Hammam Melouane, dans la wilaya de Blida, à la bordure sud de la vallée de la Mitidja, est « le résultat de l'activité naturelle de la Terre ». En relevant que le nord du pays enregistre depuis quelque temps « une activité sismique continue », le spécialiste explique ce phénomène par « une compression des plaques tectoniques ». « Alger est située sur une plaque tectonique africaine qui est en compression avec la plaque tectonique euro-asiatique. L'accumulation de l'énergie qui se dégage de ce mouvement se manifeste sous forme d'un séisme, et c'est ce qui s'est passé hier à Hammam Melouane. L'autre partie de l'énergie qui reste s'extériorise sous forme de répliques qui se produisent en général après la forte secousse et dont l'effet est moins important. L'activité de ces répliques, qui se produisent autour du champ de l'épicentre, diminue au fur et à mesure jusqu'à ce que la région retrouve un autre état d'équilibre tectonique », a expliqué Hamdache. Au moins trois importantes répliques ont été enregistrées depuis la secousse qui s'est produite à quatre heures du matin. « La première réplique de magnitude de 3,3 degrés, qui a été ressentie à 7h10, s'est produite au sud-ouest de l'épicentre. La deuxième, d'une magnitude de 2,4 degrés, à 7h57 et une troisième de magnitude de 2,5 degrés à 9h43 », a-t-il précisé, soulignant que les recherches sur l'histoire des séismes entreprises par le CRAAG ont démontré que la région de la Mitidja a connu, par le passé, des tremblements de terre notamment en 1948. Hamdache a observé que l'activité sismique dans la région du nord du pays est « constante » et se fait de façon continue ces derniers mois où plusieurs secousses ont été enregistrées, notamment à Béjaïa, Aïn Defla, Aïn Témouchent et Batna. « Le CRAAG enregistre entre 80 et 90 tremblements de terre en moyenne par mois », a-t-il signalé. Mais selon lui, cela ne constitue pas un indicateur pour la survenue d'un tremblement de terre de grande ampleur dans cette région. « Il n'y a aucun indicateur d'un bouleversement de la terre », a-t-il affirmé. Il a expliqué cela par le fait que « les plaques tectoniques africaines et asiatiques n'ont subi aucun changement majeur qui puisse provoquer ce genre de sinistre ». Ces tremblements de terre, quelles que soient leurs fréquences, sont « un scénario classique et non des précurseurs d'un évènement particulier ».
Pas d'équation pour prévenir les secousses
Interrogé sur la possibilité de faire des prévisions sur l'arrivée des séismes, Hamdache affirme « l'inexistence d'équation ou de modèle mathématiques qui permette d'annoncer un séisme ». Il tient à préciser que le séisme est un phénomène naturel qui témoigne que la terre est vivante. Pour lui, la meilleure manière de prévention contre les dégâts est « l'aménagement du territoire en prenant en considération les normes sismiques dans les constructions » car « il est possible de ressentir un séisme sans provoquer des dégâts ». A propos de la panique qui s'empare les citoyens durant les tremblements de terre, Hamdache dira que cela est dû « à l'effet de surprise et à la culture de l'oubli ». Il estime qu'il est nécessaire de mener des campagnes de sensibilisation et d'information répétitives à l'égard des citoyens pour leur expliquer le phénomène. « Le CRAAG fait ce travail notamment en direction des écoliers mais cela reste insuffisant », a-t-il dit. « D'autres secteurs comme les médias doivent prendre le relais et consacrer des espaces pour parler de l'activité sismique en dehors des moments où elle ne se produit pas. »


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