Fille de Ali fils d'Abou Talib. Fille de Fatima Zahra bent Mohammed, fille de Khadija bent Khouïled (qu'Allah les agrée tous). C'est son grand-père, Mohammed, Envoyé d'Allah (QSSSL) qui lui donna le prénom de Zayneb en souvenir de sa défunte fille. Elle ressemblait énormément à sa mère Fatima Zahra. Elle fut élevée dans le foyer du Prophète (QSSSL), entre la tendresse de sa mère et l'amabilité et la science de son grand-père. Le jour de la mort de son grand-père, le ciel de Médine s'assombrit, perdant ainsi son flambeau et avec lui l'interruption de la révélation. Lorsque Fatima Zahra sentit son heure imminente, elle conseilla à sa fille d'être patiente et de prendre soin de la famille. Zayneb suivit ses conseils avec fermeté et obédience. Elle fut une mère pour ses frères. Ali prit en main sérieusement l'éducation de ses enfants ; dès leur plus jeune âge, il leur apprit le Coran, la politesse, la civilité, la sagesse, la science et la vaillance. Enfant déjà, Zayneb était vertueuse et très intelligente. « L'arbre d'ascendance agréable resterait excellent tout au long des générations. » Ayant atteint la puberté, la candide Zayneb fut très courtisée. Tous les jeunes gens de bonne famille se présentèrent pour demander sa main. Mais Allah l'avait promise à quelqu'un d'autre, le meilleur d'entre eux. Ce fut Abdallah fils de Djâafar fils de Abi Talib, natif de l'Abyssinie au temps du premier exil de ses parents et des croyants dans ce pays. Du temps où Djâafar fils de abi Talib fut désigné émir, représentant des expatriés auprès du Négus, roi d'Abyssinie. Le Prophète (QSSSL) dit en son honneur, le jour de son retour d'exil en Abyssinie, qui fut le jour même de la prise de Khaïbar : « Par Allah, je ne saurais dire lequel des deux événements me fait autant plaisir, notre victoire à Khaïbar ou le retour de Djâafar parmi nous. » Puis, il ajouta : « Tu es proche de mon caractère et de mon tempérament. » Le jour de la mort de Djâafar en martyr, alors qu'il était porte-étendard dans la bataille de Mouetah. Le Prophète (QSSSL) dit : « Ô Allah ! Remplace Djâafar parmi les siens » et, prenant la main droite de Abdallah, il dit : « Bénis-le » (il répéta trois fois de suite). Puis il ajouta : « Je me porte garant envers eux dans la vie présente et dans l'Au-delà. » Abdallah était d'un savoir-vivre peu commun, et sa prodigalité était réputée dans le milieu médinois. Il fut nommé à juste titre par les croyants le pivot de la générosité, et passa pour le bienfaiteur de sa génération. Abdallah fils de Djâafar se présenta pour demander la main de Zayneb à son oncle.