Le président du parti Jil Jadid, Sofiane Djilali, n'a pas encore tranché quant à sa candidature ou non à la prochaine élection présidentielle. Mais il a toutefois affirmé que son parti sera partie prenante de cette échéance. « La question sera débattue lors du conseil national prévu pour le mois de septembre avant le congrès national », a-t-il souligné, hier, lors d'une conférence de presse au cours de laquelle il a exclu toute alliance avec la tendance islamiste. « Notre parti ne s'inscrit pas dans cette logique. Mais cette position ne signifie pas pour autant que nous sommes contre un courant ou un autre », a-t-il précisé, se déclarant convaincu de la nécessité d'un changement réel et fondamental à opérer dans le pays. C'est, selon lui, la seule issue pour éviter l'enlisement, compte tenu des dangers qui guettent le pays de toutes parts. Pour le leader de Jil Jadid, ce qui se passe dans les pays frontaliers et en Egypte n'est pas sans conséquences, jugeant que le pays doit sortir de sa léthargie. Il a, à l'occasion, interpellé le président de la République pour qu'il annonce l'organisation d'élections anticipées dès la fin de cette année. « Dès lors, il ouvrira le champ à une compétition électorale saine et régulière et préservera ainsi la paix et la sécurité des Algériens », a-t-il estimé. Pour ce parti, une élection présidentielle anticipée en décembre 2013 s'impose. Le délai imparti permettrait une préparation convenable tant pour les organisateurs que les futurs participants.