La première ligne du métro d'Alger a été achevée et sera opérationnelle après la résolution de «certains aspects» de sécurité liés à son exploitation, a assuré hier le ministre des Transports, M. Amar Tou. «Le métro d'Alger a été achevé. Il reste cependant quelques aspects de sécurité à résoudre avant sa mise en exploitation», a déclaré M. Tou à la presse à l'issue d'une visite d'inspection sur le chantier de l'extension Haï El Badr-El Harrach de ce projet. Le ministre a, à cet effet, reconnu que «certains aspects» de sécurité liés à l'exploitation de la première ligne du métro d'Alger étaient «complètement dépassés et nécessitent une révision». D'une longueur initiale de 9,5 km, le projet du métro d'Alger devra desservir, sur dix stations, les communes de Bachdjarah, El Magharia, Hussein Dey, Sidi M'hamed et Alger-centre. La réalisation de ce projet avait été décidée, rappelle-t-on, dans les débuts des années 80 mais sa mise en œuvre avait été suspendue, voire totalement mise à l'arrêt par la suite faute de ressources financières, avant d'être relancée à la faveur des programmes d'investissements publics engagés par les pouvoirs publics dans le cadre du Plan de soutien à la relance économique 2000-2005 et du Plan complémentaire de soutien à la croissance 2005-2009. Ce projet aurait coûté 90 milliards de dinars sans inclure les travaux d'extension dont une bonne partie a été déjà engagée.