Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (PTIC), Moussa Benhamadi, a affirmé, hier lundi, à Alger, qu'« il n'y aura pas de report » de l'appel d'offres sur l'octroi de la licence de la 3G et la 3G+. En marge de la cérémonie de signature d'un accord sur le référentiel emploi entre AT et l'UGTA, le ministre a expliqué qu'« il s'agit de la mise en place d'un processus pour l'octroi de licence 3G+, 3.5, jusqu'à 3.75. Il n'y aura pas de report de l'appel d'offres. » Il ajoute que « le retrait des cahiers de charges est fixé du 11 au 15 août ». Il a relevé, à l'occasion, que « le lancement de la 3G va garantir plus de rentabilité à AT puisque les opérateurs de téléphonie mobile ont besoin d'AT pour assurer l'interconnexion entre les différents réseaux et aura plus de rentrée d'argent en louant ses réseaux en fibre optique », sans en donner le niveau. Pour ce qui est de la LTE 4G, M. Benhamadi a souligné qu'« une filiale est créée pour le lancement de la LTE 4G pour le fixe seulement car AT (Algérie Télécom) n'a pas l'autorisation pour le mobile ». Interrogé sur un éventuel conflit entre l'Autorité de régulation (ARPT) et son département autour du cahier de charges, il a assuré qu'« il n'y a aucun conflit, puisqu'un décret précise les missions de chacune des deux parties. Pour ce qui est de la politique sur la poste, les télécoms et le lancement des nouvelles générations comme la 4G ou LTE, elle relève des compétences du ministère qui représente le gouvernement qu'il consulte avant de prendre une décision ». Concernant l'accord sur le référentiel emploi, il a déclaré que ce « projet date du temps où il était à la tête du Groupe et il a pris tout ce temps en raison de divergences ». C'est, selon lui, un projet « structurant » pour la ressource humaine de l'entreprise. Une entreprise qui compte 22.000 salariés, selon son P-DG, Azouaou Mehmel. Pour le ministre, ce projet permettra « plus de justice, plus de visibilité et une égalité des chances pour l'accès aux postes ». M. Mehmel a expliqué que « dans une première phase, il s'agit de positionner la ressource humaine existante ». « Le système de la fonction publique classifie par diplôme alors qu'en tant qu'opérateur économique, nous devrions favoriser plus la compétence ». Enfin, en somme, ce nouveau système d'évaluation vise « la suppression du grade », selon ses concepteurs. Interrogé sur la date de la prochaine tripartite, le SG de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, a souligné que cette question « relève du Premier ministre. »