Selon les informations fournies par la Direction du commerce d'Oran, sur les 333 commerçants désignés pour assurer la permanence lors des fêtes de l'Aïd, 80% seulement des boulangeries, boucheries, minoteries, laiteries et autres supérettes se sont conformées à cette réquisition statutaire. Les 20% qui ont fait fi de la double directive émanant des ministères du Commerce et de l'Intérieur sont ainsi passibles de sanctions, et la tutelle a décidé de sévir. Pour sa part, la Fédération de protection des consommateurs avance que « moins de 50% des commerces sont restés ouverts » Ce qui, selon elle, traduit l'urgence de prendre des sanctions contre tous ceux qui étaient réquisitionnés et qui ont préféré fermer. A cet effet, les sanctions prévues par la loi sont claires, explique-t-on à la Direction du commerce. La fermeture pure et simple menace les commerçants récalcitrants qui n'ont pas respecté le système de permanence. Une décision du wali est sur le point d'être prise dans ce sens pour ordonner une fermeture qui peut aller jusqu'à un mois. Tout en soulignant l'importance de ce système de permanence et ses conséquences sur l'approvisionnement des habitants en denrées alimentaires, la Direction du commerce, tout autant que la Fédération de la protection des consommateurs, rappelle que des mesures ont été prises afin de veiller à l'application de ces directives sur le terrain. Mais en vain, certains commerçants préférant passer outre et imposer leur diktat, comme toujours, aux consommateurs. Pour rappel, les inspecteurs de contrôle avaient déjà proposé durant le mois de Ramadhan la fermeture de 196 commerces à Oran. Amar Abbas ...Un mort et deux blessés graves dans une explosion d'une bouteille de gaz Une bouteille de gaz a explosé, à Oran, faisant un mort et deux blessés jugés dans état grave et qui ont été gardés à l'hôpital. Un enfant âgé d'une dizaine d'années est décédé sur le coup après la terrible déflagration qui a eu lieu dans la matinée, à Es-Sénia, au sud de la ville. Sa mère, âgée d'une quarantaine d'années, et son frère de 12 ans souffrent de graves brûlures. La mère et l'enfant, brûlés au 3e degré, ont été évacués au service des grands brûlés et de chirurgie plastique de l'EHU de l'USTO où ils sont gardés en observation en raison de leur état « très critique ». La dépouille mortelle de l'enfant a été déposée à la morgue. Une enquête d'usage a été ouverte par les services compétents pour déterminer les circonstances de ce énième drame dû à l'explosion d'une bouteille de gaz. Un phénomène qui perdure malgré les grandes campagnes menées par la Sonelgaz pour sensibiliser les utilisateurs de gaz butane sur les risques d'explosion.