La 22e conférence régionale africaine d'Interpol se tiendra à Oran le 10 septembre prochain. Au menu : le renforcement des dispositifs de lutte contre le crime organisé dans la région Afrique. Outre l'état d'avancement des initiatives de renforcement des capacités dans la région africaine, la conférence abordera également d'autres questions liées à la criminalité internationale, entre autres, le terrorisme, le trafic de drogue et la piraterie maritime. La présidente de l'organisation, Mireille Ballestrazzi, et le secrétaire général d'Interpol, Ronald K. Noble, présideront cette conférence, la première en Algérie. La lutte contre le terrorisme constitue l'une des priorités des autorités sécuritaires africaines, notamment au Mali, au Nigeria, en Algérie, en Somalie, au Kenya et en Ouganda. Le trafic de drogue est un autre danger qui nécessite des solutions urgentes. Les nouvelles substances psycho-actives posent des défis. Selon l'Office des Nations unies contre la drogue et la criminalité, (ONUDC), ce nouveau trafic a enregistré une hausse de près de 50% en deux ans et demi, alors que la consommation globale de drogues traditionnelles s'est stabilisée. Le rapport a fait état de la diversification des itinéraires empruntés par les réseaux pour alimenter les marchés de consommation : une route part du sud de l'Afghanistan pour aboutir d'abord dans les ports en Iran ou au Pakistan, rejoint l'Afrique de l'Est ou de l'Ouest pour alimente les marchés. En outre, le trafic de cocaïne est particulièrement préoccupant, nécessitant une coopération accrue entre les bureaux sous-régionaux d'Interpol en Afrique.