Le réseau ciblait des bénéficiaires de lots de terrain à hai Boualem Cherchali, qui possèdent des décisions d'attribution délivrées par l'APC en 2002. Ces derniers ont été délestés de leurs propriétés et interdits d'entamer les travaux de construction sous la menace de mort. Les lots de terrain ont été revendus avec des décisions falsifiées à partir de 40 millions de centimes. L'enquête de la compagnie territoriale de la Gendarmerie nationale de Douéra a fait ressortir que ce groupe, composé de trois individus, était dirigé par un ex-garde communal connu sous le sobriquet de « Saïd le flic ». C'est suite à une plainte d'une victime résidant à Bouzaréah, possédant un lot de terrain à Cherchali, qu'une enquête a été ouverte. Le plaignant a déclaré avoir fait l'objet de plusieurs menaces de mort. « Les malfaiteurs m'ont contacté par téléphone à plusieurs reprises et menacé de me liquider physiquement si je ne cédais pas à leur demande », a-t-il affirmé. Une autre victime a déclaré avoir été menacée par ces individus de subir le même sort pour avoir refusé d'arrêter les travaux de construction et de quitter son terrain. Les enquêteurs ont éprouvé beaucoup de difficultés dans leurs investigations, car le gang utilisait des puces anonymes, qui ont, néanmoins, permis d'identifier les membres du réseau. Présentés devant le procureur près le tribunal de Kotlas, ces derniers ont été écroués pour association de malfaiteurs, escroquerie et menaces de mort.
