Vingt-sept nouveaux établissements scolaires seront réceptionnés pour l'année scolaire 2013-2014, dont 21 pour la ville d'Ali Mendjeli, a-t-on appris auprès de la Direction de l'éducation de constantine. Il s'agit de six lycées, d'une capacité de 1.000 places chacun (trois à Ali-Mendjeli, deux à El Khroub et un autre à Didouche Mourad), six CEM, dont trois à Ali Mendjeli, et quinze écoles primaires, toutes implantées à Ali-Mendjeli. A ce sujet, il est à préciser que tous les établissements du cycle primaire se trouvant dans la nouvelle ville Ali-Mendjeli sont inscrits dans le cadre du programme d'urgence de mise à niveau de la ville. « Six d'entre eux sont d'ores et déjà opérationnels tandis que les autres seront réceptionnés cette semaine », a précisé le chargé de communication de la Direction de l'éducation, M. Latafi. Il ajoutera que les travaux ont été suivis de très près et que l'ensemble des infrastructures a été doté des équipements pédagogiques nécessaires. Les nouveaux établissements devraient, selon lui, répondre à la demande, notamment à Ali-Mendjeli. Cela dit, et en raison du nombre important de personnes qui s'installent tous les mois dans cette ville nouvelle, il sera difficile de combler le manque d'infrastructures dans plusieurs cités fraîchement inaugurées. Ajoutons à cela le fait que le transfert des élèves de leurs anciens établissements (notamment pour les habitants des bidonvilles) dans leurs nouvelles classes risque de perturber le bon déroulement de l'année scolaire. D'importantes opérations de relogement des habitants des bidonvilles et d'habitations précaires sont prévues dans les prochains mois. On se souvient que durant l'année scolaire 2012-2013, des centaines d'élèves issus des bidonvilles Chaâbani et Oued El Had n'ont pas pu s'inscrire dans des écoles de Ali-Mendjeli en raison du nombre réduit de places. Plus de 6.000 familles ont été relogées en 2013. Une situation qui avait provoqué la colère des parents d'élèves, obligés d'accompagner tous les jours leurs enfants de Ali-Mendjeli jusqu'à Oued El Had, à l'autre bout de la ville de Constantine, sur une distance de près de 30 km. Notons que la ville Ali-Mendjeli a enregistré un retard de trois ans dans la livraison des établissements scolaires, ce qui a causé un énorme problème de surcharge des classes, au point que certaines écoles accueillaient 60 élèves par classe.