Premier établissement à l'échelle nationale et 38e au plan africain (sur un classement de 974 universités) l'USTHB, comme bon nombre d'universités algériennes, a déjà établi son calendrier académique ouvert le 8 du mois en cours, accueillant 5.424 nouveaux bacheliers sur un effectif global de 33.000 étudiants. Les effectifs seront certainement revus à la hausse étant donné les demandes de transfert devant se faire vers cet établissement qui compte 8 grandes facultés. Aucun dossier de demande de transfert ne sera pris en considération après le 30 septembre. Les détails de la rentrée et l'année universitaire 2013-2014 sont affichés sur le site de l'université, usthb.dz. Son recteur, Benali Benzaghou, l'a annoncé, hier, lors d'une conférence de presse au cours de laquelle, il a confirmé le basculement des disciplines enseignées dans cette institution, dans le système LMD (licence, master, doctorat). L'ancien régime en graduation est quasiment éteint à l'USTHB ; il est encore maintenu dans les formations doctorales. Pour cette année, le flux n'est pas aussi important que celui de ces quatre dernières années. « Il y a une baisse de 26% dans les effectifs. Elle est aussi importante dans la filière sciences et technologie contrairement à la faculté des sciences de la nature et de la vie dont les étudiants en première année sont au nombre de 1.511 contre 1.336 en 2012 », a précisé le recteur. Ce qui a permis la réduction de la taille des sections, au nombre de 72, convenant ainsi aux exigences du système LMD. M. Benzaghou a laissé entendre que la formation dans le cadre du système LMD a renforcé la relation entre cet établissement et le monde du travail. Il cite, entre autres, le programme élaboré avec la Sonelgaz sur des thèmes demandés par ce Groupe. Ce rapprochement a d'ailleurs facilité le placement en stage de bon nombre d'étudiants au sein de cette grande société. Parmi les accords de partenariat, il y a lieu de citer les conventions signées avec la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (Seaal) et Algérie Télécom, qui recrutent entre 10 et 15 diplômés de cette université par année. Selon le recteur, il est difficile de parvenir à une qualité en matière d'enseignement dans un contexte de massification, mais des efforts sont consentis par l'ensemble de la communauté universitaire et estudiantine pour relever le défi, d'autant plus que 40% de l'encadrement de cette université sont de rang magistral habilités à rédiger des thèses de doctorat. Selon M. Benzaghou, les projets en cours concernent, notamment, la réalisation d'un plateau technique d'analyse physico-chimique. « Les travaux ont démarré. C'est un matériel lourd au profit de la recherche scientifique », a souligné M. Benzaghou. A cette grande infrastructure, s'ajoutent 80 laboratoires de recherche.