M. Sellal a estimé que la réussite de l'Etat dans ses missions est « tributaire de la facilitation des conditions de vie du citoyen dans son environnement », notamment l'administration qui continue de poser des problèmes au citoyen. M. Sellal poursuivra en disant qu'« en dépit des mesures adoptées pour alléger les procédures administratives, nous n'avons pas encore atteint l'objectif escompté ». Pour mettre un terme à l'émergence de « niches de corruption », le Premier ministre soutient que la lutte exige la « transparence dans l'action » comme unique remède. La création de ce nouveau ministère chargé de réformer le service public traduit, selon lui, « l'intérêt majeur » qu'accorde le gouvernement à l'amélioration de la relation entre le citoyen et l'administration. « Cette mission requiert de l'intelligence, de l'expérience et de la volonté », a-t-il affirmé, avant d'enchaîner qu'il « est inconcevable, en 2013, de continuer de gérer l'administration avec des procédés archaïques dans un pays comme l'Algérie qui dispose, pourtant, d'importantes ressources humaines et financières ». Il a ajouté que l'obstination de l'administration à s'imposer de la sorte est « une erreur ». A ce propos, le Premier ministre a cité plusieurs exemples concernant, notamment, la multitude de documents demandés aux citoyens pour la constitution d'un dossier relatif à un projet donné ou au permis de conduire ou encore pour passer un concours. « Certes, la mission n'est pas facile mais il est impératif d'alléger ces procédures au profit du citoyen », a-t-il insisté. Pour sa part, M. El Ghazi a indiqué que le nouveau secteur dont il a la charge avait besoin de l'aide des autres départements concernés par la prestation de service public au profit du citoyen qui, a-t-il ajouté, « attend que nous améliorions ces prestations tant au niveau de l'administration que des institutions du service public ». Il a rappelé les instructions du Premier ministre aux autres secteurs à l'effet « de prêter main forte à son département » en vue de rétablir la confiance du citoyen. Né en 1949, Mohamed El Ghazi a été wali, respectivement, de Guelma, Constantine, Chlef et Annaba .