Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a relevé, jeudi à New York, la « participation active » de l'Algérie aux différentes consultations sur l'Agenda mondial de développement post-2015 tout en rappelant les réalisations algériennes des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Intervenant lors de la réunion de haut niveau sur ce sujet, tenue dans le cadre de l'Assemblée générale de l'ONU, M. Lamamra a affirmé que la participation de l'Algérie dans l'élaboration de ce prochain programme mondial traduisait sa volonté à contribuer de manière constructive à l'enrichissement du débat international sur cet agenda. A ce propos, le système des Nations unies a organisé des consultations nationales dans 83 pays, dont l'Algérie, pour la définition de ce prochain agenda de développement. Le ministre a fait savoir que notre pays, qui a pleinement adhéré à ces objectifs, « a enregistré des progrès importants » dans la réalisation de la grande majorité des OMD. Ces progrès réalisés par l'Algérie, a-t-il précisé, portent respectivement sur l'éradication de la pauvreté, l'éducation pour tous, l'égale participation hommes-femmes dans le processus de développement, la lutte contre la mortalité maternelle et infantile et la protection de l'environnement. Pour certains volets qui n'ont pas encore été parachevés, la chef de la diplomatie s'est dit « confiant » que d'autres progrès seront réalisés par l'Algérie d'ici l'échéance 2015. L'autre élément préconisé par le ministre est la coopération et la solidarité internationales qui, selon lui, devraient être « un élément fondamental » de l'approche à adopter pour l'après-2015. Sur ce point précis, M. Lamamra a prévenu qu'il était essentiel que l'agenda de développement post-2015 ne soit pas marqué par des « conditionnalités » en matière de coopération et d'aide au développement. Par ailleurs, et au niveau africain, M. Lamamra a rappelé devant l'ONU que le 21e Sommet de l'UA de mai dernier avait décidé de la mise en place d'un comité de haut niveau des chefs d'Etat et de gouvernement pour le programme de développement post-2015, appelé Comité des 10. Ce comité africain, dont l'Algérie est membre, a tenu sa première réunion, lundi dernier, à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, afin de définir une position africaine commune pour porter à la communauté internationale les préoccupations de l'Afrique pour le Programme de développement post-2015, rappelle-t-on.