Au grand bonheur du monde estudiantin, ces infrastructures, la faculté de droit et celle de médecine, seront réceptionnées cette année au titre de la rentrée universitaire 2013-2014 prévue le 20 octobre prochain. C'est ce qu'a affirmé ce jeudi Mohamed Mebarki, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, lors de sa tournée dans la capitale. Ces deux facultés, réalisées selon une conception combinant les styles architecturaux, traditionnel et moderne, sont des joyaux. Elles seront dotées d'équipements ultramodernes. « Elles sont prêtes à accueillir les 6.000 étudiants de première année », a déclaré le ministre, avant de préciser que « des mesures ont été prises par les doyens des deux universités pour assurer l'hébergement, le transport et la restauration pour les étudiants ». La faculté de médecine, implantée à Ben-Aknoun, comporte 10.000 places pédagogiques et accueillera pour la rentrée prochaine 2.000 étudiants de première année dans les spécialités de médecine, chirurgie dentaire et pharmacie. Au regard de la symbolique que revêt sa réalisation, étant la première faculté de médecine édifiée depuis l'indépendance, « tous les moyens nécessaires ont été assurés pour la réussite du projet », a affirmé le ministre au niveau du site. A cet égard, le directeur des équipements de la wilaya d'Alger, Badreddine Deffousse, a indiqué que la faculté de médecine est composée de 91 salles de cours, 12 amphithéâtres, 40 laboratoires, une bibliothèque et un auditorium. L'université de droit, située à Saïd-Hamdine, accueillera, quant à elle, 4.000 étudiants de première année, a indiqué M. Deffousse, ajoutant que « les délais de finalisation et de réception du projet seront respectés ». La faculté de droit a une capacité d'accueil de 10.000 places pédagogiques. Elle est composée de 22 amphithéâtres, 58 salles de cours, un auditorium de 1.000 places et une bibliothèque. La faculté de droit ouvrira ses portes le 22 octobre prochain et celle de médecine fin octobre, a affirmé Tahar Hadjar, recteur de l'Université d'Alger qui accompagnait le ministre dans sa visite. Il ne reste plus que quelques « retouches » pour qu'elles soient fin prêtes. Rappelons que les deux projets ont connu beaucoup de retard, étant donné qu'ils devaient être réceptionnés l'année dernière.