« La cadence des travaux menés sur les différents tronçons n'était pas forte mais là, les entreprises se sont engagées à donner un nouveau souffle aux travaux et à accélérer le rythme de réalisation. Donc, la totalité du tronçon entre Chiffa et Boughezoul en passant par Berrouaghia sera livrée en 2014 », a indiqué le ministre. Pour lui, ce projet ne connaît pas de retard. « Il y a eu, plutôt, une rallonge des délais en raison des intempéries enregistrées dans cette wilaya et surtout le rajout d'un certain nombre d'éléments dans les travaux qui n'étaient pas prévus lors du lancement des travaux », a-t-il indiqué. « Cela ne va entraîner aucune augmentation des coûts de réalisation dans la mesure où les clauses du marché sont claires ». Le ministre estime que les entreprises engagées dans ce tronçon font preuve « d'une bonne maîtrise du projet ». La seule remarque qu'il a émise a trait à la nécessité de prendre en considération la finalisation des études avant de lancer les travaux. « Les entreprises ne doivent pas se précipiter dans la phase des travaux avant que l'étude ne soit finalisée », a-t-il indiqué. Le premier chantier visité par le ministre est celui de Fernane au niveau de Berrouaghia, faisant partie du tronçon Chiffa-Berrouaghia, un tronçon confié à un groupement algéro-chinois. « Vous êtes avec deux grandes entreprises algériennes qui ont une grande capacité de réalisation, vous n'avez donc aucune excuse pour ne pas achever les travaux dans les délais impartis », a dit le ministre au responsable chinois du chantier. « Nous allons faire les efforts nécessaires pour finaliser le projet avant les délais », a répondu celui-ci. « On compte beaucoup sur vous. Le maître d'ouvrage et tous les responsables locaux sont mobilisés pour relever le défi », a déclaré le ministre. Au niveau de Seghouane, reliant cette localité à Ksar El Boukhari, confié au groupe privé ETRHB, les travaux ont atteint un taux de 40%. « Nous avons engagé une entreprises qui n'est pas spécialiste dans les œuvres d'art. Pour les réaliser, elle sous-traite avec les entreprises chinoises », a expliqué le maître d'ouvrage, affirmant que « les travaux de ces 33 ouvrages d'art, qui ne sont toujours pas lancés, seront entamés d'ici la fin du mois ». Interrogé par le ministre, le chef du chantier explique que cette situation est due « aux rajouts de beaucoup d'éléments qui n'étaient pas inclus dans l'étude ». Le ministre a été intransigeant : « Je ne veux plus que vous lanciez des travaux avant que l'étude ne soit complètement achevée et ficelée ». Selon lui, ces situations occasionnent « des retards qui coûtent cher à l'entreprise, à l'économie nationale et au citoyen ». « On paye les frais des études non finalisées et cela donne une image négative. Il faut donc prendre en charge ces préoccupations pour ne pas trouver de prétextes aux délais non respectés. L'étude doit donc être exacte pour que le chantier ne s'arrête pas. Ceci s'ajoute à la nécessité de renforcer les moyens de réalisation », a souligné le ministre qui a également insisté sur la nécessité d'effectuer « des opérations de maintenance régulières » des routes de la ville, notant, lors de l'inauguration du CW-138 après sa réhabilitation, que « c'est un grand acquis qui va désengorger les zones montagneuses ».