Lors de sa réponse à une question orale posée par un député du RND sur la nécessité d'apporter des modifications au dispositif d'insertion professionnelle, lue par Mahmoud Khedri, ministre des Relations avec le Parlement, le Premier ministre a souligné que 50.000 postes d'emploi ont été créés depuis le début de l'année en cours. Au total, 107.672 emplois ont été créés dans le cadre du DAIP depuis son lancement, en 2008, au 30 avril 2013. M. Khedri a affirmé que les modifications apportées en 2011 à ce dispositif ont servi notamment au renouvellement du contrat, de trois ans dans le secteur économique et d'une année dans les institutions administratives. Il a déclaré que l'introduction de ce dispositif a comme objectif de pallier une difficulté majeure rencontrée par les jeunes primo-demandeurs d'emploi, notamment les diplômés universitaires, auxquels on exige de l'expérience pour être recrutés. « L'Etat a donc décidé de permettre à ces jeunes d'acquérir cette expérience professionnelle en prenant en charge une bonne partie des salaires octroyés aux différentes catégories concernées », a-t-il expliqué. La contribution de l'Etat se fait à travers le versement des salaires des bénéficiaires du DAIP durant une période de trois années non renouvelable, à raison de 12.000 DA par mois aux universitaires, 10.000 DA aux techniciens supérieurs et 8.000 DA aux diplômés de la formation professionnelle. Les personnes sans qualification bénéficient, quant à elles, d'une mensualité de 6.000 DA durant une année non renouvelable. Une exonération de 80% de la sécurité sociale est accordée aux employeurs qui s'inscrivent dans ce dispositif. Pour améliorer la performance et la qualification de ces primo-demandeurs d'emploi, le DAIP a introduit des contrats formation-emploi pour encourager l'emploi permanent des jeunes. « L'Etat s'engage à prendre en charge le coût de ces formations à hauteur de 60% pour une durée de six mois maximum », a expliqué le Premier ministre dans sa réponse lue par M. Khedri. Il a affirmé que 80% des jeunes bénéficiaires de ce dispositif ont été placés entre 2012 et 2013 dans des entreprises économiques et moins de 20% dans les administrations.