Le nouveau mandat de Donald Trump, ce cancre de la politique et cancrelat de la géopolitique, rime avec dégât. Projets géostratégiques et programmes économiques scélérats. Le décollage présidentiel de Trump rime surtout avec krach social. Explosion de vie de plusieurs centaines de milliers de fonctionnaires fédéraux américains, précipités dans la misère du fait de leur brutal licenciement, décrété par le patron de X, Elon Musk, nommé par Donald Trump à la tête du ministère de l'«efficacité gouvernementale». De plusieurs millions de prolétaires américains privés de protection sociale et d'assurance médicale. De minimum vital. Et le krach social semble se doubler de crashs des avions. En effet, à peine hissé au sommet de la plus haute magistrature, le repris de justice Trump transporte avec lui, non seulement l'injustice sociale, mais la déveine. Le ciel tombe sur l'Amérique. Les avions explosent en plein vol ou s'écrasent comme des mouches sur le sol de la première puissance mondiale. En l'espace de quelques jours, depuis l'intronisation de Donald Trump à la Maison Blanche, le ciel américain s'est assombri. Encombré de catastrophes. Plusieurs avions se sont crashés. Le premier crash a eu entre un avion et un hélicoptère à Washington. Un hélicoptère militaire a heurté, jeudi 30 janvier, un avion de ligne à Washington, faisant 67 morts. Sur une vidéo, on voit l'hélicoptère de l'armée foncer directement dans l'avion American Airlines. Les deux appareils tombent ensuite dans le fleuve Potomac. Selon un rapport sur la sécurité du trafic aérien auquel a eu accès le « Washington Post », le personnel était anormalement insuffisant à l'intérieur de la tour de contrôle de l'aéroport national Reagan au moment de la collision. « Aucun contrôleur dédié à la gestion du trafic des hélicoptères » n'était présent, précise le journal. Le quotidien raconte que la veille de l'accident, un autre avion avait renoncé à atterrir au même aéroport pour éviter d'entrer en collision avec un hélicoptère. Pour information, plusieurs villes américaines, notamment Washington, sont sans cesse survolées par des avions et des hélicoptères à très basse altitude. Selon le « Wall Street Journal », des alertes sur la surcharge de l'espace aérien dans la région sont émises depuis des années. « Les législateurs ont fait pression pour ajouter des vols, tandis que les pilotes se sont plaints de la présence d'avions militaires et autres », écrit le quotidien. Deux jours après la collision entre l'avion de ligne et l'hélicoptère qui a tué 67 personnes à Washington, le 1 février 2025, un avion sanitaire avec six personnes à bord, s'est écrasé à Philadephie. Le Learjet 55 s'est écrasé dans un quartier où il a provoqué une forte explosion, mettant le feu à de nombreux bâtiments et véhicules. Les flammes du jet privé à peine éteintes qu'un autre avion, avec dix personnes à son bord, avait été signalé disparu en Alaska, le 6 février. L'épave a été finalement retrouvée, ont annoncé ce vendredi 7 février les autorités américaines, déclarant que l'accident n'aurait fait aucun survivant. Les restes de l'appareil ont été retrouvés à près de 55 kilomètres de la ville de Nome, en Alaska, ont affirmé les garde-côtes américains. «Trois personnes ont été retrouvées à l'intérieur et sont décédées», ont-ils indiqué sur les réseaux sociaux. «Les sept personnes restantes se trouveraient à l'intérieur de l'appareil mais ne sont actuellement pas accessibles en raison de l'état de l'avion», ont-ils ajouté. Les pompiers volontaires de Nome ont déclaré que selon leurs informations «l'accident n'offrait aucune chance de survie (pour les passagers)». Ainsi, le début de mandat de Donald Trump est marqué par une sinistre et interminable litanie de catastrophes aériennes. Caractérisée par une série noire pour l'aviation civile américaine, d'accidents aériens mortels en une très courte période. Difficile de ne pas penser à la fameuse «loi des séries» selon laquelle la probabilité d'avoir autant d'accidents en si peu de temps est trop petite pour qu'on puisse les attribuer au hasard. En effet, une telle succession de catastrophes aériennes mortelles survenues aux Etats-Unis ne sont pas dues au hasard. Mais au bazar institutionnel importé dans les bagages de la nouvelle équipe présidentielle pilotée par l'irresponsable et inconséquent Donald Trump. Trois crashs en dix jours : peut-on parler de loi des séries ? Tout porte à le croire. En tout cas, avec la gestion présidentielle calamiteuse de Trump, entraînant un relâchement des contrôles et de la maintenance, la probabilité qu'un avion se crashe régulièrement devient inéluctable. Une chose est sûre, cette série noire de catastrophes aériennes mortelles suscite l'inquiétude générale parmi la population. Une population américaine frappée par l'insécurité sociale et, désormais, la menace aéronautique. Les citoyens américains ne sont plus en sécurité. Ni sur terre, car frappés par le krach social. Ni dans le ciel, car victimes de crashs aéronautiques. Un auteur a écrit «Un voyage en avion : quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille intense.» Aux Etats-Unis, on pourrait ajouter : «écourté par une mort certaine, un séjour éternel dans le ciel de l'Au-delà».