Ayant comme partenaire le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques vise essentiellement à travers ce projet à améliorer le mode de vie des pêcheurs artisans, de développer leur activité et de les aider à passer à l'étape de l'industrialisation tout en assurant une durabilité de la ressource. La première étape de ce projet consiste à faire un diagnostic et engager par la suite des systèmes d'accompagnement. « Nous devrons recenser cette population de pêcheurs qui exercent dans cette activité, déterminer leurs besoins, savoir d'où ils viennent pour pouvoir concevoir une stratégie de développement et de croissance à appliquer avec eux », a souligné le ministre de la Pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi, à l'occasion de la signature du protocole d'accord en présence du premier responsable du secteur, d'un représentant du ministère des Affaires étrangères et de la coordinatrice résidente des Nations unies, Christina Amaral. Ce projet, qui s'étalera sur une année est financé à hauteur de 428 000 dollars par le Pnud. Ce dernier apportera une assistance technique en mobilisant 11 experts nationaux et internationaux qui interviendront dans les différents segments identifiés à savoir la pêche, l'aquaculture, la gestion et l'aménagement des ports de pêche, la socio-économie... Mme Christina Amaral a souligné qu'il est question de sortir sur le terrain et de rapprocher des pêcheurs en vue de tracer la stratégie idoine la plus adaptée à leurs besoins. A noter, qu'en Algérie, 60 à 70% de la flottille nationale pratique la pêche artisanale, englobant 2.701 petits métiers. Mme Amaral souligne que ce projet a pour objectif « d'assurer la gestion rationnelle des ressources halieutiques et, par conséquent leur durabilité, de préserver une relation harmonieuse entre l'activité en question et l'environnement et de créer de la richesse et des postes d'emploi ».