Le premier secrétaire du FFS, Ahmed Betatache, a déclaré que le projet politique du parti porte essentiellement sur la nécessité de concrétiser un consensus autour de la concrétisation d'un Etat de droit. Un choix qui évitera au pays de s'enfoncer dans une crise politique, selon lui. « Ce qui nous importe, c'est l'unité nationale, le danger nous guette aux frontières avec l'instabilité politique et sécuritaire de toute la région. C'est pour cette raison que le FFS a décidé de se présenter aux dernières législatives », a-t-il déclaré, hier, à Constantine, à l'occasion de la célébration du 50e anniversaire de la création du parti. Le premier secrétaire du FFS considère qu'il est encore trop tôt pour parler de la présidentielle de 2014. Pour lui, le plus important est d'arriver à convaincre tous les partis pour arriver à un large consensus. « Nous n'avons pas encore fait notre choix, mais nous serons obligés de trancher lorsque les instances du parti le décideront. Compte tenu de la conjoncture actuelle, la décision ne reviendra pas à un parti politique mais plutôt à un consensus national. Nous avons déjà commencé à dialoguer avec les syndicats, la société civile et certains partis politiques. Nous restons convaincus que les élections ne peuvent à elles seules aller au fond du problème politique du pays », a-t-il estimé. Un projet fédérateur qui n'exclut aucune formation ou tendance politique. Ainsi, Ahmed Betatache a sous-entendu que les partis de l'alliance présidentielle ou les islamistes peuvent y adhérer à condition qu'ils acceptent les principes de fondement d'une Constituante et d'un Etat de droit. « Il faut arriver à dégager un consensus national, qu'importent la couleur politique et la position, l'essentiel est de respecter la Constituante et l'Etat de droit », a-t-il dit. Concernant l'attaque du consulat algérien à Casablanca, le premier secrétaire du FFS condamne fermement cet acte répréhensible mais pense que cette provocation marocaine ne doit pas entraîner un refroidissement des relations entre les deux pays. « Ce qui est arrivé est scandaleux et une atteinte aux principes de la diplomatie internationale. A ma connaissance, le gouvernement marocain a présenté ses excuses, donc un tel acte ne doit pas freiner ou geler les relations entre les deux pays », a-t-il souligné