Le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Ahmed Betatache, a invité les acteurs politiques, samedi à Bordj Bou Arreridj, à "oeuvrer à un consensus autour de la concrétisation de l'Etat de droit". Présidant, au centre culturel Aïcha-Haddad, une réunion des militants de son parti venus des wilayas de Bordj Bou Arreridj, de Bouira, de Sétif et de Bejaia, M. Betatache a estimé que la "léthargie" qui caractérise la scène politique nationale exigeait de tous les acteurs politiques de "s'entendre autour de l'objectif de concrétiser l'Etat de droit". Ce consensus doit se faire "sans conditions préalables", a ajouté le premier secrétaire du FFS, affirmant que l'Algérie, "aujourd'hui au centre de convoitises occidentales", est "plus que jamais ciblée". Il a également appelé à opérer un changement politique "par un processus démocratique et par un dialogue non-violent", de sorte à assurer "une réelle indépendance de la justice et redonner la parole au peuple". Le FFS "n'a pas renoncé à sa ligne politique...", a encore ajouté M. Betatache, soulignant que le "radicalisme ne signifie pas la mise à feu de l'Algérie". Il a également affirmé que son parti a "refusé la politique du soulèvement de la rue" et "refusé aussi de surfer sur la vague des printemps arabes dont les aboutissements sont aujourd'hui visibles chez les pays frères". Il a affirmé à ce propos que cela est "le résultat de la sagesse du fondateur du parti, Hocine Aït Ahmed". Le FFS, a-t-il ajouté, "continuera son militantisme pour la consécration du message du 1er novembre et le rétablissement des libertés individuelles et collectives confisquées depuis l'indépendance par un groupuscule jouissant de toute les richesses du pays".