Le secrétaire général du parti par intérim, Abdelkader Bensalah, a choisi le 2 novembre pour rendre publique la position de son parti, dans un discours à l'occasion d'un meeting qui s'est tenu, hier, à la Maison du Peuple, au siège de l'UGTA, en présence des cadres et militants du RND du centre du pays, des ministres de l'Enseignement supérieur, des Affaires religieuses, des Moudjahidine ainsi du SG de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd. M. Bensalah a rappelé que son parti ne cesse, depuis 1999, de soutenir Bouteflika et son programme. « Nous annonçons clairement que notre choix sera porté sur la stabilité et le maintien du soutien aux réformes du président Abdelaziz Bouteflika », affirme Bensalah. A l'occasion, il a également souligné que le RND « accompagne toujours le programme de la relance économique et le plan quinquennal initiés par Bouteflika pour un développement durable du pays ». En revanche, le RND estime que le président de la République « est grand pour qu'il soit candidat que d'un seul parti politique », faisant ainsi allusion au FLN qui a annoncé son soutien au président de la République. M. Bensalah, qui a longuement rappelé le parcours du parti, « une force politique qui a une vision et des positions », a estimé que ses adversaires, qui prévoyaient la fin du RND, ont tort. « Le parti va bien. Pour preuve, il a réussi dans un temps record à se repositionner sur la scène politique grâce à la fidélité de ses cadres et militants ». Par ailleurs, le secrétaire général du RND par intérim a condamné, « en tant que citoyen algérien et militant du RND », la violation des locaux du consulat général d'Algérie à Casablanca, perpétrée, vendredi, par un individu faisant partie d'un groupe de manifestants scandant des slogans hostiles à l'Algérie.M. Bensalah s'est interrogé sur le rôle des services de sécurité marocains chargés de la sécurité des lieux. « C'est un acte grave qu'on condamne et on souhaite que cette campagne contre l'Algérie cesse, car cela n'est pas dans l'intérêt du Maroc, ni du Maghreb », observe-t-il. Et d'ajouter : « Je dis à nos frères Marocains que l'Algérie n'est pas responsable des problèmes sociaux du royaume ni de son échec politique face à l'évolution du dossier du Sahara occidental. Je leur conseille d'agir avec courage et d'assumer leur responsabilité dans le conflit et reconnaître l'indépendance du Sahara occidental ».