L'Algérie, qui s'est officiellement portée candidate pour l'organisation de la phase finale de la CAN de football de 2019, est prête pour accueillir l'édition 2017 si la Libye se désistait, a déclaré, hier à Alger, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi. « Nous sommes prêts à suppléer la Libye au cas où cette dernière se désiste de l'organisation de la Coupe d'Afrique de 2017. Nous avons les moyens pour le faire de la meilleure des façons possibles », a déclaré Tahmi, invité du forum du quotidien Liberté. La Libye devait accueillir la CAN-2013, mais en raison de l'instabilité politique et sécuritaire qu'a connue ce pays, il a été décidé de confier l'organisation à l'Afrique du Sud, qui était, dans un premier temps, désignée pour abriter la phase finale de 2017. « En attendant que les choses soient tirées au clair à propos de la CAN-2017, nous travaillons sur le dossier de la CAN-2019 et, ma foi, nous avons des arguments solides à faire valoir », a ajouté le premier responsable du secteur de la Jeunesse et des Sports. Toutefois, l'Algérie devra faire face à une rude concurrence de la part de plusieurs pays ayant déjà manifesté leur désir d'accueillir l'évènement continental de 2019, à l'image du Congo, de la Zambie et du Kenya. Le ministre a fait savoir, en outre, qu'avec les infrastructures sportives actuelles dont dispose l'Algérie, celle-ci est capable d'organiser un évènement de cette envergure, et ce, sans compter les nombreux stades qui vont être réceptionnés dans les deux années à venir, et ceux qui sont en phase d'études. M. Tahmi a précisé que la question de l'organisation par l'Algérie de la CAN-2019 ou celle de 2017, n'a pas été évoquée lors de récente visite du président de la Confédération africaine de football, Issa Hayatou, à Alger, car il s'agissait, selon lui, d'une simple « visite de courtoisie », et les discussions qui ont eu lieu avec lui se sont déroulées dans « un cadre informel ».