« Nous ne pouvons pas empêcher les éditeurs de vendre comme ne nous pouvons pas empêcher les lecteurs d'acheter. Mais ce sont surtout les associations, les universités et les zaouïas qui effectuent des achats en gros », a-t-il précisé, hier, à Alger, à l'occasion d'un déjeuner offert en l'honneur des invités du Sila et des médias ayant couvert l'événement. L'achat en gros est un phénomène récurrent, qui revient à chaque édition du Sila. Lors de la 18e édition qui vient de s'achever, on ne pouvait pas manquer de remarquer des visiteurs qui traînaient de gros cartons remplis de livres. A propos de visiteurs, le commissaire a confié que l'affluence du public était timide au début du Salon. « Le premier jour du Sila, le 31 octobre, le nombre de visiteurs n'a pas dépassé les 31.000 tandis que les deux derniers jours, nous avons enregistré 234.000 avec un pic de 300.000 le 1er moharrem. Nos chiffres ne sont pas définitifs mais le nombre de visiteurs a dépassé le seuil de 1,3 million », a-t-il indiqué, en promettant de prendre les remarques, autour de cet événement, en considération pour la prochaine édition. Dans ce sillage, il a estimé que cette édition est différente des précédentes en termes d'organisation, de participation et d'affluence. « C'est bien la première fois que je vois des gens faire la queue pour acheter des livres. Cela grâce aux réductions importantes sur les prix. En matière de participation, le nombre d'éditeurs a augmenté de 22% et nous espérons qu'il sera en hausse l'année prochaine », a-t-il indiqué, soulignant que ce sont les livres scientifiques et les ouvrages pour enfants qui ont raflé la première place en termes de vente. Pour ce qui est des espaces et des stands, le commissaire du Sila a fait savoir que son staff ne pouvait pas « caser » tous les éditeurs dans le pavillon central, dont la surface n'est que de 8.000 m2, alors que les besoins sont de 20.000 m2.