Le ministre de la Santé, de la Population et la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a indiqué, samedi dernier, à Oran, que « l'affectation des spécialistes dans les wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux n'est pas une sanction », estimant que cette décision « vise à permettre au citoyen d'accéder à son droit à la santé dans le cadre du service civil ». Présidant un séminaire régional des gestionnaires et cadres du secteur de la santé de 14 wilayas dans l'ouest et le sud-ouest du pays, le ministre a indiqué que les établissements hospitaliers dans le Sud ont besoin des services de ces spécialistes. « Nous ne leur demandons pas l'impossible, mais de participer aux efforts de développement du secteur de la santé en Algérie », a-t-il précisé. Conformément à une instruction du Premier ministre, des logements de fonction sont mis à la disposition des médecins spécialistes pour qu'ils exercent dans les régions du Sud et des Hauts-Plateaux, a signalé M. Boudiaf, rappelant que tous les moyens seront mis à leur disposition afin d'améliorer les prestations sanitaires dans ces régions. « 4.000 postes budgétaires sont disponibles actuellement pour les spécialistes », a ajouté le ministre à ce propos. M. Boudiaf a également mis l'accent sur l'intérêt accordé à la formation des praticiens pour s'adapter aux nouvelles techniques liées aux domaines de leurs spécialités.