« L'élection présidentielle se tiendra à la fin du mandat présidentiel actuel. Le président Bouteflika a déjà instruit le gouvernement, lors de la dernière réunion du conseil des ministres, d'assurer une bonne préparation de cette échéance », a indiqué M. Messahel. « C'est une échéance gérée dans le cadre de la loi », a souligné M. Messahel, précisant qu'il y aura la présence de l'observation internationale et nationale. Le ministre a ajouté qu'un « dispositif sera mis en place, conformément à la loi en vigueur afin que le scrutin se tienne dans la transparence ». Dans le même sens et à une question relative aux observateurs dépêchés en Algérie par l'Union européenne lors des élections législatives et communales de 2012, M. Lamamra a indiqué que le rapport de l'UE comportait 32 recommandations, dont 17 étaient « acceptables », car, a-t-il expliqué, « compatibles avec l'arsenal juridique algérien ». « Les autres recommandations tendent à projeter le processus électoral algérien au niveau le plus exigeant et l'Algérie s'honore d'aller vers la perfection », a ajouté M. Lamamra. « L'Algérie prendra, en toute souveraineté, les recommandations qu'elle estime susceptibles d'améliorer sa coopération avec l'UE. Elle le fait pour elle-même et pour son peuple dans le souci d'indiquer à nos partenaires que leurs opinions sont étudiées et prises en charge dans la mesure où elles sont compatibles avec notre arsenal juridique », a-t-il souligné. M. Lamamra a, en outre, démenti qu'il y ait des conditions par rapport à l'envoi éventuel d'observateurs puisque la question ne s'est pas posée avec la délégation parlementaire européenne qui a séjourné récemment à Alger. « Nous avons discuté de tout cela, mais à aucun moment il n'y a eu des conditionnalités pour nous forcer la main sur quoi que ce soit », a affirmé M. Lamamra, soulignant que « l'Etat algérien n'a pas encore fait appel à l'observation électorale qui sera bel et bien admise ».