Le premier atelier régional sur la promotion du dépistage et l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant se tient depuis hier, à l'hôtel Saphir Mazafran à Zéralda. Initiée par la direction générale de la prévention et de la promotion de la santé du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et appuyé par l'Unicef et l'Onusida, cette manifestation s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale d'élimination de la transmission du VIH. Le but est d'élargir l'accès et optimiser les activités de dépistage et améliorer le fonctionnement des centres de dépistage. Il est également question d'intégrer le dépistage dans les activités de base des consultations des PMI et de maternité et d'organiser le suivi des femmes enceintes dépistées. Pour atteindre l'élimination de la transmission mère enfant, l'Algérie a engagé un processus qui a abouti à l'élaboration d'une stratégie nationale basée sur l'analyse de l'expérience. Ce qui a permis de dégager les forces et faiblesses des services actuellement dipensés et les opportunités et contraintes liées à l'environnement dans lesquelles ils sont offerts. Ainsi, le dernier rapport conjoint Unicef-Onusida-OMS fait ressortir un taux 40% des femmes enceintes ayant accédé aux services de prévention du VIH. A travers la mise en œuvre de cette stratégie, l'Algérie vise à atteindre 70% de couverture et de réduire de 90% le nombre de nouvelles infections VIH chez les enfants. Pour rappel, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté plusieurs déclarations dont celle de 2011 et qui s'est concrétisée, entre autres, par le plan mondial d'élimination de la transmission mère-enfant du VIH. Cette approche recommande une série d'interventions fondamentales à mettre en œuvre dans le cadre des services de santé essentiels offerts aux mères, aux nouveau-nés et aux enfants. Réduire de 50% le nombre de décès maternels liés au sida est également l'un des principaux objectifs de cette approche.