Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, a procédé, hier, à la salle de conférence du complexe olympique Mohamed-Boudiaf, à l'ouverture du premier symposium sur la médecine du sport. Plusieurs thèmes y sont inscrits dont notamment les ruptures anciennes du tendon d'Achille chez le sportif, l'intérêt de l'évaluation isocinétique des muscles fléchisseurs et extenseurs du genou chez des sportifs de haut niveau, la prévention des blessures chez les athlètes et la prévention du dopage en milieu sportif. Dans son allocution, Mohamed Tahmi a insisté sur la relance de cette discipline qui revêt une importance particulière dans la promotion et le développement du sport. « Considérée comme un pionnier du développement du sport en Algérie, la médecine du sport doit reprendre sa place », souligne-t-il, précisant, en outre, que « la formation qualifiante est très importante pour lui permettre de se mettre au diapason des progrès enregistrés dans ce domaine ». Il annonce également que « la nouvelle loi sur le sport a consacré tout un chapitre pour la médecine du sport laquelle discipline devant être généralisée aux autres facultés de médecine à Constantine, Tizi Ouzou, Oran et Tlemcen ». Le ministre révèle, dans ce sillage, la construction d'un nouveau centre régional de médecine du sport qui sera implanté à Souidania, dans la banlieue d'Alger. D'autres centres régionaux sont prévus à Oran, à Ouargla et à Constantine. « Ce programme vise principalement une meilleure prise en charge de nos athlètes régionaux, car le CNMS est destiné uniquement aux sportifs d'élite », indique Mohamed Tahmi annonçant, par ailleurs, le lancement, l'année prochaine, du projet d'extension du Centre national de la médecine du sport (CNMS) de Ben Aknoun. « Il faut le doter de tous les moyens nécessaires pou qu'il soit un véritable centre de prise en charge de haut niveau des athlètes d'élite », suggère Mohamed Tahmi.