Dans son allocution d'ouverture, la directrice de la culture de la wilaya de Mostaganem, Mme Halima Hankour, a indiqué que son administration a constitué un dossier en vue d'institutionnaliser ce festival par la tutelle. La même responsable a également mis en exergue les efforts du ministère de la Culture pour encourager et relancer le 7e art national afin qu'il soit un reflet de la société et un vecteur pour évoquer les préoccupations et les aspirations de la population. La cérémonie d'ouverture de cette manifestation initiée par la direction de la culture en collaboration avec la maison de la culture « Ould-Abderrahmane-Kaki », a été marquée par la projection du film « Harraga Blues », du cinéaste Moussa Haddad, qui traite du thème de l'émigration clandestine. Abritée par la maison de la culture Abderrahmane-Kaki, cette cérémonie, à laquelle ont assisté des autorités locales, a réuni des figures du cinéma algérien dont Bahia Rachedi, Souad Sebki, Amel Haider, Amar Rabia ainsi que le réalisateur Ahmed Rachedi. En marge de ces journées devant se poursuivre jusqu'au 11 décembre en cours, une exposition de photos intitulée « L'image et la révolution » est mise sur pied par l'artiste Mohammed Kouassi, mettant en exergue des photos de chouhadas de la glorieuse guerre de libération. Cette deuxième édition rend un hommage au défunt téléaste Abdellah Tikouk (1948-2013), véritable ami de la nature, dont les documentaires et courts métrages ont été consacrés à la beauté de la nature de l'Algérie, à sa faune et sa flore. Le défunt avait rejoint la télévision nationale en 1969, où il a passé plus de 40 ans dans la réalisation et la production de programmes variés comme « civilisation musulmane en Algérie », « Sens du patrimoine », « Vision de la nature », « Beauté de mon pays ». Ses œuvres ont été récompensées tant au niveau national qu'international. 16 courts métrages et 10 documentaires représentant l'Algérie, la France, le Maroc, la Tunisie et la Palestine sont en lice durant cette édition placée sous le slogan « Image et révolution ». Le jury est présidé par le comédien Hassen Kechach, entouré de l'artiste plasticien Sid Ahmed Zerhouni, de l'acteur et dramaturge Halim Zribaa et du critique cinématographique Halim Mekhencha (membres). Les organisateurs honoreront l'icône du cinéma algérien, Sidi Ali Kouiret, ainsi que le Ghazaoui Ibrahim Faiz, dont le film « Histoires de Ghaza » sera présenté au public. Trois ateliers seront mis sur pied et dédiés à l'écriture du scénario, au montage et au script. 25 stagiaires y prendront part. Des conférences sur « la photographie et la révolution », « l'image, l'esthétique et l'idéologie » seront également données durant cette rencontre.