Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a mis l'accent, hier, sur l'amélioration de la situation sécuritaire en Algérie, « résultat de la politique de réconciliation nationale ». Il a affirmé que « l'Algérie a payé cher lorsqu'elle a manqué de fermeté envers ceux qui traitaient avec mépris notre identité et nos valeurs nationales ». Dans son intervention devant les membres de la société civile dans la wilaya d'Aïn Témouchent, Abdelmalek Sellal dira que « les Algériens sont égaux dans leur arabité, leur islam, leur amazighité et leur héritage commun et leurs sacrifices à travers l'histoire ». Affirmant que « c'est le destin commun qui a permis l'union et l'harmonie entre les Algériens », Abdelmalek Sellal a tenu à préciser que c'est le président de la République Abdelaziz Bouteflika qui a été le premier à apprécier à sa juste valeur « l'importance de cette unité lorsqu'il a proposé la réconciliation nationale pour éteindre la fitna », et qui a, ensuite, mis en œuvre différents programmes de développement au bénéfice des Algériens. La réalisation des plans de développement est une « réalité palpable » dans toutes les wilayas et « personne ne peut le nier ». Il est question, aujourd'hui, de « les soutenir et de les consolider pour atteindre nos objectifs de progrès économique à travers le développement des secteurs de la production et des services ». « Nous allons nous appuyer sur la stabilité de notre pays, devenue aujourd'hui chose rare à travers le monde, et sur notre jeunesse pour réaliser cet objectif », a précisé M. Sellal. Pour lui, le peuple, qui a fait la plus grande révolution du siècle dernier, a fait face au terrorisme et s'est réconcilié avec lui-même est capable de relever tous les défis. « Je n'ai aucun doute qu'il réalisera des progrès qui permettront à l'Algérie de faire partie des pays modernes », a-t-il ajouté. Selon le Premier ministre, le développement du pays ne peut être « total et complet » que par « un progrès harmonieux et équilibré de toutes les wilayas », qui permet « aux Algériens de bénéficier des mêmes services quels que soient leur situation sociale et leur lieu de résidence ». Le Premier ministre a abordé les réformes de l'administration, en précisant que « le rapprochement entre le citoyen et l'administration constitue le socle de cette politique ». Ces institutions publiques doivent, selon lui, ouvrir des annexes pour un meilleur service public, ce qui fera gagner du temps au citoyen et à la collectivité.