« Les opérateurs peuvent, désormais, procéder au lancement commercial de leur service 3G dans leurs wilayas respectives de déploiement conformément au cahier des charges », a annoncé, jeudi, l'ARPT sur son site internet. Avec la 3G, les férus de l'Internet peuvent, désormais, surfer sur leur smartphones et autres tablettes avec de très hauts débits en s'abonnant à l'un des opérateurs. Mobilis, Ooredoo (ex-Nedjma) et Djezzy avaient reçu, le 3 décembre dernier, les notifications officielles de leurs licences définitives 3G dont le décret exécutif avait été signé la veille. Le président du conseil de l'ARPT, Mohamed Toufik Bessaï, avait assuré que le lancement de la commercialisation de la 3G n'excédera pas la mi-décembre. Les trois opérateurs (Mobilis, Ooredoo et Djezzy) se disent « prêts » pour son lancement effectif en décembre. Au cours de ces dernières années, le lancement de la 3G avait été maintes fois annoncé puis reporté. Sur les les conditions d'abonnement aux services de la licence 3G, l'ARPT a également publié deux décisions. L'objectif étant de « séparer strictement les deux licences GSM et 3G en dépit de l'exception accordée par l'ARPT aux opérateurs de la commercialisation d'une carte SIM/USIM commune aux deux numéros GSM/3G pour les abonnés qui en expriment le souhait à l'opérateur », a indiqué l'Autorité de régulation. Il s'agit aussi de permettre que « cette césure nette entre les deux licences (GSM/3G) transparaisse dans les revenus engrangés au titre de chacune d'elles afin que les redevances assises sur le chiffre d'affaires de l'une ou de l'autre ne souffrent pas d'ambiguïté ». Concernant la seconde décision, l'ARPT a précisé qu'il s'agissait de mettre en place « le mode opératoire d'une identification précise et incontestable de chaque abonné postpayé ou prépayé, gage de la constitution par les opérateurs d'une base de données de leurs clients 3G cohérente et fiable ». Pour cette instance de régulation, « la garantie du respect de cette obligation ne peut se faire que de visu par le déplacement de l'usager aux agences commerciales ou points de vente agréés de l'opérateur, conformément au cahier des charges ». « De telles dispositions sont de nature, en outre, à préserver l'usager d'une identification erronée ou confuse qui pourrait lui causer des désagréments en cas d'enquête judiciaire à l'occasion d'une utilisation malveillante d'une carte SIM identifiée à tort en son nom », a assuré l'ARPT.