Les accusations formulées contre la police sont des « allégations infondées », a affirmé la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Le directeur de la communication et des relations publiques de cette institution, le commissaire divisionnaire Djilali Boudalia, a rejeté les accusations à propos de violences commises par des policiers chargés du maintien de l'ordre dans la wilaya de Ghardaïa, notamment à l'encontre de la population mozabite. « Les informations faisant état de dépassements, publiées sur des sites et des réseaux sociaux ainsi que des vidéos, sont infondées », a affirmé le responsable. L'officier supérieur de la police est formel : il n'y a pas eu de dépassement ou de violation des droits de l'homme. Il a fait savoir, d'ailleurs, qu'aucune plainte n'a été déposée contre des policiers à Ghardaïa. Le responsable a rappelé les instructions du DGSN, le général-major Abdelghani Hamel, relatives au respect des droits de l'homme et à la « gestion démocratique » des émeutes et son engagement à éradiquer les comportements des agents de l'ordre qui portent atteinte à l'image de l'institution policière. « Les auteurs des dépassements sont poursuivis et sanctionnés. La DGSN procède à des enquêtes internes. Toutes les informations sont exploitées », a rappelé le commissaire divisionnaire. Il est à signaler que les services de police ont été accusés de violence et d'accointance avec des manifestants chaâmbis lors des accrochages avec les Mozabites. Des vidéos et des photos montrant ce genre de scènes ont été postées sur les réseaux sociaux.