Le PDG de la SNTR, Abdallah Benmaârouf, a indiqué que le plan de développement du groupe a permis d'apporter des améliorations avec pour l'objectif d'affirmer sa position de leader en matière de gestion de fret, de logistique et de transport. La SNTR a fait un saut qualitatif considérable, selon le bilan 2013. Ainsi, M. Benmaârouf a rappelé la création de trois nouvelles filiales dans les secteurs de l'informatique, de la formation et de la logistique et ce, afin de diversifier ses activités. Les deux principaux clients sont Naftal, avec 58%, et le ministère de la Défense, avec 23%. Le PDG a aussi annoncé le lancement de plateformes logistiques-pilotes à Alger, Oran, Sétif et Touggourt et la modernisation du système de communication : des plateformes logistiques seront mises en place avec un montant de 35 milliards de dinars. Le groupe a réalisé un chiffre d'affaires en progression de 5% à fin septembre 2013 par rapport à l'année 2012. La filiale SNTR/Transport a réalisé, à elle seule, un chiffre d'affaires de 1.779 milliards de dinars et a acquis 120 véhicules. Parmi les réalisations annoncées par le PDG du groupe : le renouvellement de la flotte, la décentralisation de l'activité commerciale et l'achèvement du projet d'informatisation de la chaîne métier de sa filiale Agefal et l'audit de certification 2013, ainsi que la mise à niveau des sièges des agences régionales Centre et Est. Côté créances, la SNTR a atteint un taux de recouvrement estimé, à fin octobre 2013, à 52% et un encaissement de plus de 10 milliards de dinars. Vers la création d'une filiale voyageurs Les responsables du groupe, qui ont présenté les grandes lignes directrices du plan annuel et budget 2014, ont affiché leur satisfaction. « Le groupe a pu en un laps de temps très court récupérer une grande partie de son marché », ont-ils souligné. En ce sens, il compte acquérir 200 camions en 2014, dans le cadre de la création d'un « groupe de transport de voyageurs », a annoncé le président de la SGP/Fidber, Boutrif. « Nous estimons être une locomotive. Certes, nous manquons de camions et 90% de notre activité est effectuée par le privé. Actuellement, le groupe compte 552 camions et un effectif de 4.989 agents. Nous avons aussi 2.500 affrétés », a-t-il précisé. Selon M. Benmaârouf, parmi les réalisations de l'année 2013, il y a aussi le rajeunissement du parc de 17 ans à 5 ans. Reste que parmi les faits marquants, le responsable souligne « la mise en place de la coordination des transports qui sera lancée durant le premier trimestre de 2014 ». Parmi les autres objectifs de la SNTR, le développement du marché par l'institution d'une bourse de fret. S'agissant du traitement des passagers au niveau des gares routières, le chiffre est passé de 12 millions passagers en 2011 à 33 millions en 2012. Le PDG a rappelé, dans ce sens, la création de quatre entreprises de transport de voyageurs à Alger, Oran et Constantine. Des systèmes GPS et GPRS dans la flotte Le plan d'action 2014 porte aussi sur l'introduction des systèmes GPS et GPRS dans la flotte et la réalisation d'un port sec au niveau de la zone industrielle de Rouïba. Autre volet : la formation des chauffeurs en matière de conduite, notamment sur l'aspect sécuritaire. Ce plan de développement, indiquent les responsables du groupe, sera aussi axé sur une stratégie de communication ainsi qu'une stratégie financière précise. Le SG de l'UGTA :« 2014, l'année de la production nationale » Le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, a estimé que 2014 « doit être l'année de la production nationale », soulignant que le marché algérien est propulseur pour l'Afrique et que « toute entreprise qui vise une coopération en Afrique doit passer par une coopération avec l'Algérie, vu ses richesses et ses capacités ». Le patron de l'UGTA a plaidé pour une coopération bilatérale juste et fructueuse. « Si notre partenaire étranger veut gagner, nous devons gagner également. Nous avons constaté que des entreprises étrangères ont des arrière-pensées qui bloquent le transfert de technologie », a-t-il estimé. Pour lui, la renaissance de la SNTR est un espoir économique. « Remettre une entreprise sur le train économique c'est redonner à l'économie sa force », a-t-il soutenu. Abdelmadjid Sidi-Saïd a relevé, par ailleurs, « la convivialité » qui existe ces dernières années entre les gestionnaires et les syndicalistes ainsi que la « suppression » de la différence entre les secteurs public et privé.