Donner corps à ce droit doit se faire non seulement avec le maintien d'un prix symbolique de cette denrée, mais surtout en investissant davantage dans les projets structurants et de transfert des eaux afin de mobiliser le plus de ressources possible, notamment en élargissant la carte nationale des barrages. Le défi pour le secteur des Ressources en eau est de parvenir à un approvisionnement H24. Dans cet ordre d'idée, le ministre, au cours de sa visite à Tipasa, n'a pas caché sa satisfaction quant à la situation de son secteur. « Actuellement, on produit 167.625m3/j d'eau dans la wilaya de Tipasa. Ce volume permet une distribution d'eau potable quotidienne à 69,4% de la population dont 43,2% 24 heures sur 24. Au terme de l'année 2015, on aura une distribution quotidienne de l'ordre de 100%, à l'instar de la wilaya d'Alger », souligne-t-il. Pour ce faire, des projets importants sont en cours ou en voie de lancement. Le barrage de Kef Eddir, qui, une fois livré, soit vers le troisième trimestre de l'année en cours, d'une capacité de 125 millions de mètres cubes, alimentera trois wilayas, dont Tipasa. A celui-ci s'ajoutent deux autres projets de dédoublement de la conduite Fouka-Tipasa, alimentée depuis la station de dessalement de Fouka, et le transfert d'eau potable d'une station de pompage d'Alger vers le château d'eau de Mouaz, à l'est de la wilaya. « Notre objectif est de sécuriser la wilaya en matière d'eau potable. Un schéma directeur sera lancé et concernera toutes les localités urbaines mais surtout rurales de la wilaya », a-t-il souligné. Pour le quinquennat 2014-2019, Tipasa pourrait bénéficier de la réalisation d'un barrage dans la partie ouest de la wilaya, alors qu'un projet, dont l'étude est achevée, sera lancé prochainement pour connecter le barrage de Bouroumi à celui de Boukerdène pour réguler ce dernier.