Dans sa première édition, le Prix Vert du quartier le plus propre de la wilaya de Tipasa est revenu à la nouvelle cité de la commune de Bourkika, qui totalise 28 points sur 30 que compte le barème d'évaluation. C'est lors d'une conférence de presse conjointement animée mardi par les directeurs de la sûreté de la wilaya et de l'environnement que les résultats du concours des plus propres quartiers de la wilaya ont été rendus publics. « C'est une première expérience puisque ce concours a été lancé en 2013 à l'initiative du ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire et de la Direction générale de la sûreté nationale. Dans notre wilaya, la commission mixte installée en ce sens a mené un travail de terrain et d'évaluation au niveau des 28 communes que compte notre circonscription en impliquant tous les intervenants concernés, à savoir les collectivités locales et le mouvement associatif. La phase de présélection nous a permis de classer les quartiers susceptibles de répondre aux normes du barème fixé par la commission nationale chargée du concours en question », fait savoir le directeur de la sûreté de wilaya. Ainsi donc, derrière le premier lauréat, la deuxième et la troisième places sont revenues respectivement à la cité des 128 logements de Koléa et celle des 48 logements de Aïn Tagouraït. « Tipasa sera représentée par le premier quartier sélectionné au niveau national, qui, on espère, décrochera une place honorable », dira le même intervenant. Pour le directeur de l'environnement, à travers l'organisation de ce type de concours, l'objectif premier escompté est de créer une sorte de concurrence entre les quartiers qui contribuera sûrement à l'enracinent de la culture environnementale dans nos villes et villages. « Que ce soit dans le cadre des missions dévolues à la police de l'environnement ou dans le sillage du travail effectué sur le terrain par la commission du Prix Vert, force est de constater que les pouvoirs publics font de leur mieux afin de rendre nos quartiers propres. Cela dit, un travail de longue haleine est à poursuivre afin d'améliorer continuellement le cadre de vie et l'hygiène publique dans nos agglomérations. Et cela ne peut se faire sans le concours des citoyens », tient à souligner le président de la commission en question qui déplore au passage l'élimination de certains quartiers, pourtant très bien entretenus, faute d'existence de comité de quartier. « Le barème fixé comporte des critères relatifs aux activités et aux initiatives entreprises par les comités de quartiers. Certains quartiers n'ont pas pu figurer dans le classement puisqu'ils n'ont pas de représentation. Cela dit, lors du prochain concours, la compétition sera rude », estime le conférencier. Et d'ajouter : « Même si ce type d'association n'est pas généralisé au niveau de tous les quartiers de la wilaya, on ne peut pas occulter pour autant le travail et les efforts fournis par les citoyens sur initiative individuelles afin d'embellir leurs quartiers ».