La première étape de ce périple a été entamée par la visite d'un lycée à Bouzaréah. Doté d'un auditorium, d'un laboratoire, d'un réfectoire et d'une salle de sport, ce lycée, fonctionnel depuis septembre 2013, n'est pas encore raccordé au gaz. Une situation qui a suscité la désapprobation du wali qui a exprimé son courroux devant « cette bureaucratie qui empêche les élèves d'étudier dans des conditions normales ». La directrice de l'établissement a affirmé avoir « adressé, à trois reprises, des correspondances aux autorités concernées afin de régler ce problème, mais aucune suite n'a été donnée à ma requête ». L'insécurité est l'autre problème auquel elle fait face, puisque le lycée, dont la clôture est basse, est devenu une aire de jeux pour les jeunes. « Ils sont même entrés dans la salle de sports et ont utilisé l'équipement existant au point de le détériorer » déplore la directrice. Dans la circonscription administratve de Chéraga, le wali et la délégation qui l'accompagnait ont pris connaissance du taux d'avancement des travaux de réalisation d'un lycée dans le quartier de Bouchaoui. Attribuée à une société privée, la réalisation est en voie d'achèvement avec un avancement de 90 %. Toutefois, le wali a insisté pour que le chef de projet ait un profil d'ingénieur et non de technicien supérieur comme c'est le cas ici, afin « d'éviter les imperfections et que le rythme de travail soit soutenu » dira-t-il. « Préservez l'hygiène » Au niveau de la circonscription administrative de Draria, le wali a visité le CEM de la cité 1.600 logements de Sebala, en cours de réalisation, et procédé au lancement des travaux de réalisation d'un lycée de 1.000 places à Baba Hacene. Au cours de cette inspection, Abdelkader Zoukh, a relevé l'importance de l'aménagement d'un parking et d'une aire d'attente pour les parents. Une manière de préserver la sécurité des élèves d'autant que cette structure donne directement sur le grand boulevard traversé par de nombreux véhicules de différents tonnages. Profitant de la présence des P/APC, le wali a évoqué la lancinante question de l'hygiène de l'environnement. Il dira : « Votre commune est sale, celle de Bouzaréah est mieux que celle de Chéraga, il faut vous secouer. Celui qui ne peut assumer ses responsabilités, qu'il parte ». Concernant le délai de construction d'un lycée de 1.000 places à Baba Hacène, le wali a exhorté l'entreprise réalisatrice de le réduire à moins de 24 mois. « Nous sommes devant un dilemme, il y a des classes qui regroupent jusqu'à 50 élèves et plus, il est inadmissible d'accorder un long délai dans la réalisation. Il faut renforcer vos équipes ». A Birtouta, Zoukh s'est enquis de l'état de fonctionnement d'un CEM de 720 places ouvert le 2 janvier dernier et de celui de Ouled Chebel achevé et non-fonctionnel. Le retard dans le raccordement des deux établissements au gaz de ville rend la scolarité des élèves contraignante, notamment en ces temps de grand froid. Le P/APC de Birtouta, Khaled Ketil, a sollicitéi le wali pour une aide financière destinée à la réfection de l'étanchéité des établissements scolaires. A Rouïba, le wali a inspecté le lycée Saïd-Chekal (1.000 places pédagogiques) et le CEM Ibn-Rabia (720 places). Sa visite à Dar El Beida lui a permis de procéder au lancement de la construction, à Bordj El Bahri, d'un lycée de 1.000 places. Là aussi, le wali a insisté sur la réduction des délais de réalisation pour assurer une meilleure rentrée scolaire 2014-2015. Au cours de cette visite, des citoyens habitant les chalets et les habitations précaires ont exprimé leur crainte de ne pas être relogés d'autant que le P/APC de cette commune a été démis de ses fonctions. Le wali a tenu à rassurer la population, à condition que ces personnes n'aient jamais bénéficié de logements. L'ultime étape de la visite a été la circonscription administrative de Baraki où des travaux de réalisation d'un CEM à Haouch El Mihoub ont été lancés. La halte fut perturbée par la présence de citoyens qui ont exprimé leur ras-le-bol quant à l'insécurité dans leurs cités et le chômage. Les habitants ont demandé l'attribution des locaux fermés au profit des jeunes du quartier.