La Journée mondiale des zones humides est célébrée le 2 février de chaque année pour commémorer la signature, le 2 février 1971, de la Convention sur les zones humides dans la ville iranienne de Ramsar, au bord de la mer Caspienne, et à laquelle l'Algérie a adhéré le 11 décembre 1982. Cette convention a pour objectif la conservation et la gestion rationnelle des zones humides et de leurs ressources. Les zones humides sont des milieux naturels représentant un intérêt vital sur les plans écologique (climat, sol, sous-sol), hydrologique (ressources en eau), socio-économique ainsi que dans le domaine de la biodiversité (faune et flore). Ces zones concernent les étendues de marais, d'eau naturelle ou artificielle (lacs, chotts, gueltas, sebkhas), les fagnes (landes marécageuses) et les tourbières (étendues d'eau marine dont la profondeur est inférieure à 6 m). En Algérie, 24 wilayas totalisent une superficie de 3.000.000 ha de zones humides, avec quatre grands parcs nationaux et une réserve naturelle d'intérêt vital à préserver et à protéger sur les plans écologique, hydrologique, socio-économique et de biodiversité. De par sa position géographique, sa configuration physique et la diversité de son climat, l'Algérie recèle d'importantes zones humides, notamment dans la partie nord-est qui renferme de nombreux lacs d'eau douce, des marais et des plaines d'inondation.