La première halte de la visite, hier, d'une délégation de la wilaya d'Alger, conduite par le wali, Abdelkader Zoukh, a été la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), qui emploie 27.000 travailleurs. Le directeur de l'industrie a évoqué les problèmes liés à la protection de l'environnement et la nécessité de réhabiliter cette zone, en impliquant tous les opérateurs économiques. « Un cahier des charges est en cours d'élaboration en vue de réaliser des réseaux d'AEP, en plus de la réalisation d'un plan de circulation et d'un espace vert ». Certaines actions ont déjà été engagées par les autorités locales dont l'élargissement de la voierie. « Un plan provisoire de circulation en vue d'assurer une certaine fluidité sera appliqué incessamment ». Il a affirmé que « l'Algérie compterait, dans les prochaines années, 49 zones industrielles sur le tronçon est-ouest ». Présentant le plan de la passerelle de la zone industrielle de Rouïba et Reghaïa, M. Mahyou, directeur de Gestimal, a souligné que 240 unités publiques et privées implantées dans cette zone collaborent avec 28 entreprises étrangères. La SNVI a reçu, par ailleurs, une commande de 54 bus scolaires au profit du ministère de la Solidarité nationale. Un autre marché pour la réalisation de 300 cars et minibus en plus de 100 autres bus à gaz pour le secteur de l'énergie et des mines, a été signé. Le directeur de la formation professionnelle a, quant à lui, indiqué que « l'urgence est de répondre aux besoins des opérateurs économiques ». Selon lui, plus de 7 milliards de dinars ont été consacrés pour la filière. « Les métiers doivent être développés selon une carte pédagogique pour l'intégration des jeunes », a-t-il expliqué. Il a rappelé que 7 conventions seront signées prochainement avec des entreprises publiques et privées. Selon M. Zegnon, « sur 2.800 ouvriers formés, 30% ont été recrutés cette année ». Dans ce contexte, le wai d'Alger a appelé les opérateurs économiques à encourager la participation des jeunes et à créer de l'emploi. Il a assuré, à propos de la réhabilitation de la zone industrielle, que l'Etat lui a consacré un budget conséquent. « Chaque secteur doit, toutefois, assumer ses responsabilités, particulièrement le volet environnement », a-t-il martelé. « Un délai d'une semaine est accordé aux responsables pour trouver des solutions. Après quoi, le wali délégué adressera des mises en demeure », a-t-il averti. « Tout est sale », a déploré le wali. Evoquant le programme relatif à l'embellissement de la capitale, le wali a annoncé que six autres ateliers sont créés dans le cadre de cette opération. « Ils sont consacrés à la mobilité, à l'environnement, aux œuvres d'art, à l'éclairage public et au vieux bâti », a précisé M. Zoukh. L'aménagement d'un espace vert dont les travaux de réhabilitation ont commencé le 15 janvier dernier, a fait l'objet d'une inspection. Cet ouvrage, dont l'enveloppe est de 89 millions de dinars, sera livré dans huit mois. La délégation s'est enquise à Reghaïa des travaux d'aménagement d'espaces verts dans les cités Signa et Bouzegza. A Heuraoua, le wali a inspecté le projet d'aménagement du boulevard central où les travaux ont été entamés récemment. A l'école coranique, des citoyens ont exposé les problèmes de chômage et de relogement ainsi que l'absence totale de structures de loisirs. La visite a pris fin à l'Office national de développement de la formation continue de Rouïba où le wali a réuni les élus des circonscriptions administratives concernées.