La Gendarmerie nationale (GN) a mis en place un dispositif qui s'est avéré « efficace », selon les éléments d'appréciation fournis par ce corps de sécurité. Depuis la mise en place de son plan de bataille, elle relevé que « le nombre d'accidents de la route a diminué ». En parallèle, il a été annoncé le retrait de près de 66.000 permis de conduire l'année dernière par les unités de la sécurité routière du 2e commandement de la GN. Un chiffre en hausse comparativement à la même période de l'année 2012 où 38.764 permis ont été retirés pour différentes infractions. Les barrages dressés aux différents carrefours et l'installation de radars pour détecter l'excès de vitesse ne sont pas étrangers à ces retraits. Ces mécanismes ont mis en exergue le non-respect du code de la route, notamment l'utilisation du téléphone portable au volant, les dépassements dangereux, l'excès de vitesse et surtout la conduite en état d'ivresse. Autant d'infractions qui ont contraint les services compétents à appliquer la loi dans toute sa rigueur avec 258.446 amendes forfaitaires. Les éléments d'intervention ont dû mettre en fourrière 2.870 véhicules pour transport de voyageurs ans autorisation. Une étude analytique fait ressortir l'élément humain comme première cause à l'origine d'accidents avec 1.999 cas, suivi des dépassements dangereux (762 cas), de l'état du véhicule et de l'état de la route. L'intransigeance des éléments du 2e commandement de la GN envers les contravenants a certes abouti à une baisse sensible des accidents de la route. Peut-on dire pour autant que le terrorisme de la route a été vaincu ? Beaucoup reste à faire, que ce soit dans la prévention et/ou dans la coercition.